EVIEUX Benoit Auguste
Ses origines
Benoit Auguste EVIEUX est né le 18/09/1887 à Chaveyriat aux Preux.
Son père Benoit Hippolyte avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rosalie née PUGET avait 26 ans.
Ses parents se sont mariés à Chaveyriat le 17/11/1886.
Auguste et Claude Frédéric EVIEUX étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit Auguste EVIEUX mesurait 1.60 m; il avait les cheveux brun et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1896 - Les Preux -
- Marie Stéphanie née le 29/09/1893 à Chaveyriat; mariée le 20/11/1912 à
Saint Genis sur Menthon avec Claude Jean Marie MARGUIN; décédée le
9/12/1979 à Viriat.
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Marcel né le 19/07/1898 à Chaveyriat; après guerre a vécu à Viriat
et Vandeins; marié le 9/11/1922 à Vandeins avec Marie Clémence BUELLET.
- Marie Rosalie née à Chaveyriat le 28/05/1905.
Recensement Chaveyriat 1901 - Charaval -
Recensement Chaveyriat 1906 - Dhuiziat -
Au moment du conseil de révision Benoit Auguste EVIEUX exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 42e RI le 6/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910 et s'installe à Mézériat.
Recensement Mézériat 1911 - Vaudrenant -
Liste électorale Mézériat 1914.
Benoit Auguste EVIEUX était célibataire.
La guerre
Benoit Auguste EVIEUX est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI (20e
compagnie)
Il est tué le 25/08/1914 à Méhoncourt.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les
trachées entre Méhoncourt et Romain, en première ligne ; il est soumis à
un violent bombardement qui ne lui cause que des pertes très légères. Le
bataillon VIDAL est en deuxième ligne. Le 25 août, au matin, l’ordre
d’attaque est donné.
Le 223e est en première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa
gauche, il est en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la
conquête de ses objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène
pendant toute la journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt
; pendant la progression, il est soumis à des feux d’enfilade très
meurtriers partant de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers
tués, lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député
de l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont
le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six
cents hommes tués, blessés ou disparus.
A la suite de ce combat, l’ennemi se retire sur Lunéville.
Extrait des pertes de la 20e compagnie.
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