Mézériat
(Accueil)

ALBAN Lucien
BANAND Alexandre
BASSET Maxime
BERTHILIER Marcel J M
BONHOMME Pierre
BOZONNET Lucien
BREVET François
BUATHIER Jean Marie
CALEN Prosper
CHAMBARD André Hippolyte
CLERGET Adolphe
DAUJAT Jean Baptiste
DESMARIS Albert Clovis
DRESIN Hippolyte
DUFOUR Octave
EVIEUX Benoit
EVIEUX Claude Frédéric
FERRY Émile
GATHERON Elisée
GENTON Louis Adalbert
GRANGER Léon
GUERIN Alphonse
JOSSERAND Auguste
LECHANCE Auguste
LONGERON Jean
MANIGAND Marcel
MARECHAL Georges
MATRAS Alexandre
MATRAS Louis
MERCIER J M Eugène Alexandre
MESSON Joseph
MILLET Alphonse
NALLET Anthelme
NEVORET Emile
NIZET Clément
PAQUET Frédéric
PERNODAT Fulgence
PERRAT Aimé
PERRAT Philippe
POMATHIOS Théodore
PONCET Jean Claude
PONCET Maxime
POUTOT Ernest
PREVEL Jean Marie
ROUSSET Benoit
ROUX Alexandre
ROUX André Hippolyte
SIMARD Joseph
TRANCHON Léon






 

 

POUTOT Georges Ernest


Ses origines

Georges Ernest POUTOT est né le 26/03/1895 à Lyon.
Son père Marius Vincent Paul avait 40 ans.
Sa mère Julie Marie Joséphine née BERLIOUX avait 38 ans

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Georges Ernest POUTOT mesurait 1.77 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Mézériat 1911 - Le bourg -

Georges Ernest POUTOT est engagé volontaire pour 3 ans le 16/04/1913 à la mairie de Bourg au titre du 99e RI.

La guerre

Georges Ernest POUTOT est fait prisonnier le 19/08/1914 à Rothau (Alsace).


Interné à Ingolstadt il est hospitalisé en Suisse à Leyzin le 10/07/1917.



Il est rapatrié sur Besançon le 7/07/1918.
Il passe au 60e RI le 11/08/1918.
Il est proposé pour inaptitude au service d'outre mer (sclérose des sommets non évolutive).
La décision est ajournée à 2 mois par la commission de réforme de Besançon le 5/10/1918.
Il entre à l'hôpital complémentaire n+ 31 de l'Aigle à Grenoble le 14/10/1918.
Il décède de maladie le 24/10/1918.

Combat de Rothau - Août 1914 -  

Le 12 août pour la première fois nous entendons le canon ; le 15 nous franchissons la frontière. C'est la rencontre avec l'ennemi et les premiers coups de fusils. 2 Le 1er bataillon marche en tête de la colonne. La 3e compagnie avant-garde du bataillon a détaché une patrouille pour éviter toute surprise malheureuse. Tout se passe en ordre et la progression continue. Soudain au débouché d'une clairière la patrouille se heurte à une patrouille allemande. Echange de coups de feu et repli rapide de l'ennemi. La marche n'est pas interrompue, la compagnie se déploie et progresse. Elle n'ira pas loin. A quelques centaines de mètres un ouvrage boche parfaitement dissimulé et solidement tenu doit l'arrêter. La fusillade s'engage, des mitrailleuses invisibles crépitent, plusieurs hommes tombent gravement blessés. Surpris mais non affolés les tirailleurs se retirent derrière une levée de terrain et continuent le feu. Mais les blessés n'ont pu suivre, ils sont restés étendus entre les deux lignes et appellent à l'aide. Il faut les sauver. On demande des volontaires ; un moment de silence puis quelqu'un se lève. C'est le caporal GEMINIANI. Son exemple n'est pas vain, aussitôt cinq, dix hommes veulent le suivre. Trois d'entre eux sont choisis et sans hésiter, au mépris de la mort, s'élancent vers les blessés qu'ils ramènent peu après au milieu de la compagnie. Tué quelques jours après (à Rothau) dans un dur combat où la situation étant désespérée il voulut s'élancer à la baïonnette sur les Allemands qui l'entouraient, le caporal Geminiani fut un bel exemple de sacrifice et de dévouement. Le 16 août, l'état-major et le 1er bataillon pénètrent dans Sainte-Croix-aux-Mines, le 3e bataillon occupe Ste-Marie-aux-Mines, le 2e reste sur les hauteurs de la Croix de Surmely. Le lendemain et surlendemain le régiment fait encore étape. Mais la progression du 99e devait bientôt s'arrêter. Amené par un recul combiné des avant-gardes ennemies au contact avec le gros des forces, le régiment eut à soutenir des combats excessivement durs qui lui occasionnèrent des pertes sérieuses, mais où chacun se conduisit en brave, luttant jusqu'à un contre dix. Le 19 août le 1er bataillon reçoit l'ordre de marcher sur Schirmeck par le col du Ferreux. Arrivé au Champ, du Feu il est reçu par une vive fusillade et une violente canonnade. Il se replie vers Fouday et Rothau. Le 3e Bataillon marche sur Waldersbach, Bellefosse et Belmont où il livre des combats furieux. Les soldats de la 9e Compagnie sous le commandement du capitaine Vallade aidés par deux sections de la 12e arrêtèrent pendant tout un jour, en rase campagne, l'avant-garde d'un corps d'armée saxon en marche sur Fouday, l'obligèrent à une attaque méthodique de la position par un déploiement de son infanterie et d'une imposante artillerie. Le 21 août, c'est le combat de Rothau où le 1er bataillon lutte jusqu'à la mort.