NALLET Anthelme Pierre
François
Ses origines
Anthelme NALLET est né le 3/02/1889 à Confrançon au hameau de
l'Effondras.
Son père Jean Marie Joseph avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Victorine Célestine née JOSSERAND avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés à Confrançon le 24/11/1886.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Anthelme NALLET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Confrançon 1896 - L'Effondras -
- Marie Joséphine Françoise née à Confrançon le 6/07/1882 (elle a pris le
nom de NALLET lors du mariage de ses parents); décédée le 9/03/1965 à
Mézériat.
- Victorine Célestine Hortense née à Mézériat le 22/04/1901; mariée à
Chaveyriat le 1/03/1924 avec Julien Joseph DEGLETAGNE; décédée le
3/12/1984 à Viriat.
Recensement Mézériat 1901 - Les Curtalins -
Recensement Mézériat 1906 - Les Curtalins -
Recensement Mézériat 1906 - Montfalcon -
Au moment du conseil de révision Anthelme NALLET exerçait le métier
cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 1/10/1910.
Il est clairon le 24/09/1911 et est libéré le 25/09/1912.
Fin 1912 il est à Confrançon au hameau de Cornaton chez Léon BLANC.
Liste électorale Confrançon 1914.
La guerre
Anthelme NALLET est mobilisé le 2/08/1914 au 21e bataillon de chasseurs
à pied.
Il est tué le 9/01/1915 à Crouy à la cote 132 au nord de Soissons.
Il faisait alors partie de la 10e compagnie du 55e bataillon de
chasseurs à pied.
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Historique du 55e bataillon de chasseurs à pied |
Le 8 janvier 1915 le 55e a l'honneur d'être désigné, avec
un Bataillon du Régiment de Tirailleurs Marocains, pour l'attaque de la
redoute du Plateau 132 au Nord
de Soissons.
Le 8 au matin il s'empare de la redoute après une vigoureuse charge à la
baïonnette et le Capitaine Latil, Commandant du Bataillon, est tué sur
la position qu'il a conquise. Le Bataillon s'y maintient en dépit
d'incessantes et violentes contre-attaques subissant de fortes pertes,
mais en infligeant de plus grandes à l'ennemi, jusqu'au moment où il est
relevé le 9 au soir. Dans ces rudes journées il a affirmé son élan et sa
solidité.
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