Mézériat
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CLERGET Claude Louis Adolphe


Ses origines

Adolphe CLERGET est né le 19/02/1891 à Biziat au bourg.
Son père Marie François Alphonse avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née RICHE avait 20 ans.
Ses parents se sont mariés à Biziat le 27/11/1889.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Adolphe CLERGET mesurait 1.55 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Mézériat 1896 - Les Manets -


Recensement Mézériat 1901 - Les Manets -

 - Aline Hélène née le 4/10/1899.




Recensement Mézériat 1906 - Les Manets -


Recensement Mézériat 1911 - Les Manets -

 - Paul Adrien né à Mézériat le 5/05/1907.

Au moment du conseil de révision Adolphe CLERGET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 9/10/1912.
Il est nommé caporal le 31/05/1914.


Liste électorale Mézériat 1914.

La guerre

Adolphe CLERGET est cité à l'ordre de la division le 5/10/1915 : "A réparé plusieurs fois sous le bombardement et sous le feu des mitrailleuses des lignes téléphoniques importantes. A toujours fait preuve du plus grand courage et du plus entier dévouement depuis le début de la campagne".
Il est tué au bois Rainette à Bouchavesnes (Somme) le 13/09/1916 à 18 h.
Croix de guerre.

Historique du 60e RI

dont extraits : Le lendemain est la glorieuse journée du 12, où le 44e , appuyé par le 1er bataillon du 133e et quelques fractions de chasseurs alpins, devait enlever Bouchavesnes. Progressant par bonds, dans le sillage de ce régiment, les bataillons du 60e sont en fin de journée : le 3e au bois Marrière, et au sud de Bouchavesnes, le 2e au P. C. Messimy, le 1er au bois des Riez.
Le lendemain 13 septembre, la 27e brigade entière doit relever les chasseurs de la 6e brigade. Vers 9 heures, les Boches déclenchent un bombardement effroyable par obus de gros calibre, qui dure sans accalmie jusqu'à 16 heures. Les projectiles s'abattent en nombre énorme sur le village occupé alors par notre 1er bataillon, sur les carrières où sont les 2e et 3e bataillons, sur la ferme du Bois-Labbé, tenu par le 35e . A 16h 25, la contre-attaque attendue se produit, dirigée surtout contre le 35e . « La conduite de nos fantassins est magnifique; au plus fort du bombardement ils se portent à plusieurs reprises sur le parapet pour faire face aux assaillants signalés par erreur. Leur calme, leur obéissance en fait une phalange si solide qu'elle défie tous les assauts. »
A 18 heures, l'ennemi essaie encore un effort, c'est le dernier de la journée. Le feu de l'artillerie s'apaise avec la nuit. Ceux qui ont pris Bouchavesnes l'ont gardé... Ils conserveront longtemps le souvenir des heures tragiques à la fois et magnifiques par eux vécues dans cette soirée du 13. Nous avions 34 tués au régiment et 116 blessés, dont le capitaine BOURGEOIS, de la 3e C. M. Ce dernier reste à son poste; atteint d'une nouvelle blessure le lendemain, il ne consentira à être évacué qu'après la relève de sa compagnie.


Extrait des pertes du 60e RI.