Mézériat
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MESSON Joseph


Ses origines

Joseph MESSON est né le 22/05/1896 à Chaveyriat au bourg.
Son père Benoit avait 35 ans et était voiturier.
Sa mère Rosalie née BRESSAN avait 29 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph MESSON mesurait 1,70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

Sa vie avant la guerre



Recensement Mézériat 1906 - Les Dalles -

 - Marie Louise née à Chaveyriat le 24/02/1890; mariée le 8/10/1908 à Mézériat avec Jean Emile DIDIENNE; décédée le 16/10/1976 à Villefranche.
 - Joséphine Caroline née à Chaveyriat le 18/03/1892; mariée le 24/05/1909 à Mézériat avec Jean Marie TISSERAND; décédée le 22/12/1967 à Saint Trivier sur Moignans.
 - Marie Pauline née à Mézériat le 12/05/1898; mariée le 20/1/1920 à Mézériat avec Marie Joseph RICHE; décédée le 21/05/1974 à Bourg.
 - Germaine née à Mézériat le 9/05/1899; mariée le 14/10/1922 à Mézériat avec Maxime DURAND; décédée à Mézériat le 20/06/1974.
 - Severin Auguste né à Mézériat le 16/11/1901; marié le 21/04/1928 à Saint Didier d'Aussiat avec Marie Céline Eugénie MARILLER; décédé à Saint Martin le Chatel le 14/05/1964
 - Fernand.


Recensement Mézériat 1911 - Les Dalles -

Au moment du conseil de révision Joseph MESSON exerçait le métier de cultivateur.

La guerre

Joseph MESSON est incorporé le 9/04/1915 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 6/12/1915.
Il passe au 35e RI le 11/03/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment le 2/09/1916  : "Agent de liaison très brave et courageux; a porté en maintes circonstances des ordres sous un feu extrêmement violent de l'ennemi".
Croix de guerre.
ll est cité le 10/08/1918 : "Jeune agent de liaison d'un courage et d'un dévouement absolu; a fait preuve au cours des opérations du 16 au 28 juillet 1918 de bonne humeur, d'initiative  et de bravoure donnant par son attitude un bel exemple à ses camarades.
Il est tué le 26/09/1918 à Tahure.
Il est cité à l'ordre du corps d'armée le 15/10/1918 : "Agent de liaison animé d'un haut sentiment du devoir; a assuré sa mission sur un terrain violemment battu par les mitrailleuses; mort au champ d'honneur en portant un renseignement".
Il a reçu la médaille militaire le 25/02/1921 : "Excellent et brave soldat qui s'était déjà signalé par sa belle conduite au feu; tombé glorieusement le 26/09/1918 en Champagne".
Croix de guerre avec étoile de vermeil.

Historique du 35e RI

dont extraits : Le 20 septembre, le régiment est enlevé en camions automobiles ; le 24 il est installé au bivouac dans la région de la voie ferre : Somme-Tourbe, Somme-Suippes. C’en est fini des journées d’angoisse où nous sommes contraints de subir le choc de l’envahisseur. Le moment est venu d’attaquer à notre tour et le 35e participe à l’offensive générale du 26 septembre 1918. Rattaché à la 4e Armée, c’est un morceau de choix qui est offert à sa valeur : Tahure, la Butte de Tahure (partie est) se trouvent dans sa zone d’action. Electrisé par son chef le lieutenant-colonel CLÉMENT-GRANDCOURT, guerrier de fière allure, il se signale par sa bravoure autant que par son habileté manœuvrière. L’attaque est déclenchée à 5 h.25 ; les premières vagues ont à franchir de profonds réseaux qu’il faut attaquer à la cisaille. Un brouillard très dense provoqué surtout par le tir des obus fumigènes, couvre les ravins et les crêtes jusqu’à 9 heures. S’il masque nos mouvements à l’ennemi il rend toute liaison à vue impossible. Il faut marcher à la boussole. L’attaque va être menée par des groupes de combat agissant isolément. Cependant on progresse, la 3 e Cie arrive à Tahure entre 10 et 11 heures. Au soir, les 1er et 3e bataillons ayant abordé la Butte de Tahure par l’est, ont occupé successivement les tranchées de Turenne, des Bébunites et des Fusiliers.