Mézériat
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DESMARIS Albert Clovis


Ses origines

Clovis Albert DESMARIS est né le 7/04/1891 à Mézériat au domicile de Mélanie PONCET aux Dalles.
Sa mère Mélanie PONCET avait 18 ans et était domestique.
Il a pris le nom de DESMARIS lors du mariage de ses parents à Mézériat le 1/09/1892.
Son père Claude était cultivateur et avait 25 ans; il résidait à Confrançon.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Clovis Albert DESMARIS mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux vert.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Ses frères et soeurs sont nés en Algérie.

Au moment du conseil de révision Clovis Albert DESMARIS exerçait le métier de cultivateur à Sainte Olive.
Il est incorporé le 1/10/1912 au 60e RI.
 


Liste électorale Mézériat 1914.
 

La guerre

Clovis Albert DESMARIS est blessé le 26/09/1915 à Jonchery sur Suippes (blessure par éclat d'obus : plaie région dorsale); il est cité à l'ordre de la brigade : "A été blessé le 26 septembre en soutenant une lutte acharnée à coup de grenades contre les défenseurs d'une tranchée".

Extrait historique du 60e RI : Nous arrivâmes le 21 août. Le secteur était assez calme. Il n'y avait de ruines que celles accumulées par les batailles de 1914 et du début de 1915. Quand, chaque jour, nous allions au travail nos yeux voyaient s'étaler au premier plan les villages de Jonchery-sur-Suippes et de Saint-Hilaire-le-Grand, ce dernier fortement endommagé; nous traversions sur les passerelles, très nombreuses et parfois très longues, les rivières et les marécages de l'Ain et de la Suippes.

Il est évacué sur l'hôpital d'Aubenas le 2/10/1915.

Il disparait au nord de Bermericourt (Marne) le 16/04/1917.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 26/07/1921.
Croix de guerre étoile de bronze.

Historique du 60e RI

dont extraits : Après un court séjour dans les villages de Pouilly et de Janvry, le régiment arrive au bivouac; le 29 mars, au camp Chenay, près de Châlons-sur-Vesle. La même nuit, il prend possession du secteur du « Godat », sur le canal de l'Aisne. C'est le point où la division doit attaquer dans la prochaine offensive. Le moment est venu de faire les derniers préparatifs, c'est en ce sens que, l'activité du régiment va se déployer jusqu'à la date mémorable du 16 avril.
La partie du front confiée à la garde du régiment s'appelle alors le secteur du « Godat ». En cet endroit le canal de l'Aisne à la Marne s'infléchit vers l'est et se rapproche de la route nationale n° 44 qui va de Reims à Laon. A une date que j'ignore, des opérations heureuses avaient permis aux troupes françaises de la Vème armée de porter leurs lignes à 1 kilomètre environ de l'autre côté du canal. Nous occupions ainsi l'écluse du Goudard, le château et le moulin du « Godat », le moulin de la Neuville, en face et à l'est des villages de Cauroy et d' Hermonville. Ce coin de terre française n'est pas très hospitalier. Le ruisseau de la Leyre le traversait dans toute sa longueur et ses eaux, paresseusement étalées, transformaient le secteur en marais fort étendu.