BALLAND François
Ses origines
François BALLAND est né le 16/10/1879 à Pont de Vaux au Grand Faubourg.
Son père Jean François avait 36 ans et était maçon.
Sa mère
Marie Joséphine née MARCELIN avait 20 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Bénigne le 14/11/1876.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François BALLAND mesurait 1.73 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Curciat Dongalon 1896 - La Varna -
Au moment du conseil de révision François BALLAND exerçait le métier de
cultivateur à Curciat.
Son père était décédé le 17/04/1894 à Saint Bénigne au bourg.
Sa mère résidait également à Curciat; elle s'était remarié avec Claude
François RIGAUD le 14/03/1895 (elle décède le 29 octobre 1923 - A la
Varna - Curciat-Dongalon)
Il est incorporé au 44e RI le 10/11/1900.
Il est libéré le 21/09/1903.
François BALLAND se marie le 12/10/1907 à Curciat Dongalon avec
Emma Noémie JAILLET.
Recensement Curciat Dongalon 1911 - La Varna -
- Armand Robert né le 6/07/1908 à Curciat Dongalon au hameau de la Varna;
marié à Asnières (Seine) le 12/11/1932 avec Rosalie Léonie Marcelle
ALBINET.
Début 1912 il s'installe à Saint Bénigne au hameau de Montrin.
La guerre
François BALLAND est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il passe au 12e RI le 15/03/1917.
Il est tué le 8/04/1917 à Bezonvaux (Meuse).
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Historique du 12e régiment d'infanterie |
dont extraits : Du 20 décembre au 10 février, le 12e R.I.
organisera un secteur dont l’attaque du 15 décembre a fait un chaos sans
nom et cette loure tâche est accomplie sous des bombardements furieux de
l’ennemi et par un mauvais temps persistant. A force d’énergie et de
ténacité, malgré des fatigues extrêmes, malgré l’effet déprimant des
nombreux cas de gelures, malgré des souffrances inouïes, le 12e R.I.
arrive avec le minimum de temps à accomplir la tâche qui lui était
confiée.
Mais quand il quitte la côte du Poivre, le 10 février, pour occuper le
secteur de Bezonvaux,
dont l’organisation est inexistante, ses pertes, depuis le 22 novembre,
s’élèvent à 7 officiers et plus de 900 hommes.
A Bezonvaux, le travail recommence, gêné par de violents bombardements
d’obus, de torpilles, d’engins de tranchée. Entre-temps, trois attaques
sont repoussées : le 4 mars, le 10 mars, le 14 avril.
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