JACQUEROUX Claude Marie Louis
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Ses origines
Louis JACQUEROUX est né le 28/01/1893 à Saint Bénigne au hameau de
Chamerande.
Son père
Jean François avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère
Marie Philiberte née MARCELIN avait 19 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Bénigne le 2/02/1892.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis JACQUEROUX mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Bénigne 1896 - Les Raviers -
Recensement Saint Bénigne 1906 - Chamerande -
Recensement Saint Bénigne 1911 - Chamerande -
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Marie Amélie née à Saint Bénigne au hameau des Raviers le
11/02/1898; mariée à Saint Bénigne le 23/02/1929 avec Jean Marie Eugène
ANTOINAT; décédée le 31/03/1967.
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Claude Marie François Henri né à Saint Bénigne au hameau de
Chamerande le 5/04/1901; marié le 16/02/1924 à Arbigny avec Marie
Joséphine Léa BATHIAS; décédé à Saint Bénigne le 13/07/1980.
Au moment du conseil de révision Louis JACQUEROUX exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 4e régiment d'artillerie le 27/11/1913 canonnier
conducteur à la 6e batterie.
La guerre
Louis JACQUEROUX est cité à l'ordre du régiment le 1/12/1917.
Il est tué par obus le 25/07/1918 à Oulchy le château.
Il est cité à l'ordre du 4e R A C le 23/08/1918.
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Historique du 4e régiment d'artillerie de campagne. |
dont extrait : Le fait suivant qui prend place le 25
juillet, jour de la prise d'Oulchy-le-Château
prouve que le 4- R.A.C. est prêt à tous les sacrifices pour assurer le
succès de son Infanterie : l'ennemi faisait tête et résistait au bois de
la Justice sur la butte Chalmont;. une attaque avait échoué la veille
sous le feu de mitrailleuses installées sur cette position redoutable ;
il fallait briser à tout prix la résistance de l'adversaire et donner un
appui moral à notre Infanterie montant à l'assaut.
La 6' Batterie amène alors un canon et deux caissons à 1,000 mètres du
bois : deux conducteurs, six chevaux sont tués, deux servants et le chef
de pièce sont blessés pendant la mise en batterie ; malgré cela, le
personnel restant vide ses coffres en tirant sur les lisières du bois de
la Justice qui est enlevé peu après;
Ce beau fait d'armes valut au Lieutenant commandant cette pièce la Croix
de la Légion d'Honneur, au chef de pièce la Médaille militaire, et à
deux servants une Citation à l'Ordre de la X' Armée.
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