Saint Bénigne
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TEMPORAL Alexandre
VITTE Lucien
VITTE Raymond
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PARNET Pierre Marie Joseph
Alexandre
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Ses origines
Pierre Marie PARNET est né le 26/04/1887 à Saint Bénigne au hameau des
Vernettes.
Son père Alexandre avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née VITTE avait 24 ans.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Marie PARNET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Bénigne 1896 - Vernettes -
Au moment du conseil de révision Pierre Marie PARNET exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 42e RI le 6/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Recensement Saint Bénigne 1911 - Vernettes -
- Marie Fanny née le 3/09/1883 à Saint Bénigne; mariée à Saint Bénigne le
25/01/1902 avec François DANANCHER.
- Jeanne Marie Pierrette née le 20/02/1882 à Saint Bénigne; mariée le
15/03/1902 à Saint Bénigne avec Georges François Antoine DANANCHER;
décédée le 13/01/1958 à Saint Bénigne.
- Henri né le 6/10/1896 à Saint Bénigne; marié avec Marie
Céline Marguerite JANIAUD la veuve de son frère le 21/01/1920; décédé
à Chalon le 26/01/1884.
Pierre Marie PARNET se marie à Gorrevod le 11/05/1912 avec Marie Céline
Marguerite JANIAUD demeurant et née à Gorrevod le 8/09/1890.
Le couple a eu une fille Maria Charlotte Félicie née au hameau des
Vernettes le 30/10/1913; mariée à Saint Bénigne le 7/01/1938 avec
François PAYEBIEN; décédée à Saint Bénigne le 5/04/1970.
Marie Céline Marguerite JANIAUD se remarie à Saint Bénigne le 21/01/1920
avec Henri PARNET.
Recensement Saint Bénigne 1926 - Vernettes -
La guerre
Pierre Marie PARNET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé au combat de Reillon le 21/06/1915.
Il est cité à l'ordre de la 74e division le 23/10/1915 : "A assuré la
liaison malgré un violent tir de barrage d'artillerie qu'il n'a pas
hésité à traverser chaque fois que le service l'exigeait bien que
plusieurs de ses camarades aient été blessés ou tués."
Croix de guerre avec étoile d'argent.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est tué le 4/03/1917 à 18 h aux Chambrettes dans le secteur de Verdun
(Meuse).
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Historique du 23e RI |
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Historique du 230e RI |
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dont détails : Le jour même die son arrivée (2 février 1917), te 230e
est dirigé en camion sur Verdun pour prendre position dans le
secteur des Chambrettes.
Dès les premières reconnaissances on se rend compte ides grosses
difficultés qu'il faudra vaincre ; ces positions conquises le 15
décembre ne sont encore formées que d'une succession de trous
d'obus à peine reliés entre eux. sans abris, sans boyaux, sans
défenses accessoires. C'est la même situation qu'en septembre à
Vaux-Chapitre, mais tout est rendu singulièrement plus dur par
une température qui descend à plus de 25° au dessous de zéro.
Les travaux sont impossibles, la pioche rebondit sur le sol
qu'elle entame à peine, les aliments sont gelés, impossible de
se procurer ni abri, nt feu,
ni alimentation chaude. Le vin lui-même gèle et l'on voit des
hommes emportant dies glaçons dans des sacs
à terre. Les régiments qui nous avaient précédés dans le secteur
n'y restaient guère plus de quinze jours ; le nôtre y passa un
mois et soutint au moment de sa relève une attaque en force de
l'ennemi.
Dès .le 25 février on relève une activité anormale dans les
lignes adverses : augmentation de la densité de l'artillerie,
notamment des minenwerfer, réglages minutieux sur les lignes et
voies d'accès, aviation nombreuse et vigilante interdisant à nos
appareils l'observation des positions ennemies.
L'attaque débute le 4 mars, dans l'après-midi,
par une préparation d'artillerie courte mais foudroyante : le
230e reçoit l'aile droite de l'attaque allemande, nos éléments
de gauche, vers le saillant des Chambrettes. résistent sur
place, mais à droite la tranchée étant bouleversée et. la
garnison réduite de moitié par la préparation d'artillerie, les
survivants se retirent dans lia tranchée de soutien.
Des renforts sont immédiatement envoyés et l'on s'emploie à
réunir cet élément à la tranchée de première
ligne pour éviter une solution de continuité dangereuse. La
soudure parvient à se faire. Pendant ce temps un
bataillon est placé sur la position de réserve, simplement
piquetée, et creuse immédiatement l'ébauche de ses
organisations, prêt à toute éventualité.
Mais l'ennemi ne renouvelle, pas sa tentative et la relève peut
s'effectuer. |
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