BORJON GUILLERMINET Hippolyte
Ses origines
Hippolyte BORJON GUILLERMINET est né le 14/10/1884 à Saint Bénigne au
hameau de Léal.
Son père Jules avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine née BATHIAS avait 21 ans.
Ses parents se sont mariés à saint Bénigne le 19/01/1884.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Hippolyte BORJON GUILLERMINET mesurait 1.74 m; il avait les cheveux
châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Bénigne 1896 - Le bourg -
- Marie Louise née à Saint Bénigne le 31/01/1887; mariée à Saint Bénigne
le 9/05/1924 avec Claude Joseph JACQUEROUD; remariée à Saint Bénigne le
12/03/1934 avec François Léon Emile PAUGET; décédée à Saint Bénigne le
15/12/1957.
- Camille née à Saint Bénigne le 16/07/1890; décédée le 14/08/1890 à Saint
Bénigne.
Recensement Saint Bénigne 1896 - Leal -
Au moment du conseil de révision Hippolyte BORJON GUILLERMINET exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il passe au 7e escadron du train des équipages militaires le 10/01/1907
puis au 60e RI le 25/04/1907.
Il est libéré le 29/09/1907.
Liste électorale Saint Bénigne 1914.
La guerre
Hippolyte BORJON GUILLERMINET est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il disparait en août 1914.
Son décès sera fixé au 25/08/1914 à Méhoncourt par le tribunal de Bourg
le 13/01/1931.
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Historique du 223e RI |
Dont extrait : Le 19 août, il est enlevé en chemin de fer et
transporté en Lorraine ; il débarque, l’état-major et le 5e bataillon
(VIDAL), à Charmes, le 6e bataillon (LASSAVE), à Damelevières. Les deux
bataillons se rendent par route à Méhoncourt (13 kilomètres sud-ouest de
Lunéville), où ils arrivent le 21. Un groupement provisoire affecte le
Régiment à la 147e brigade (général DURUPT). Il reçoit l’ordre de
construire des tranchées de part et d’autre de la route Bayon -
Lunéville, pour arrêter l’invasion allemande à la suite de la retraite
de Morhange.
Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les trachées entre Méhoncourt et
Romain, en première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui
ne lui cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en
deuxième ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en
première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est
en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses
objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la
journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la
progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant
de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués,
lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de
l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont le
capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six
cents hommes tués, blessés ou disparus. A la suite de ce combat,
l’ennemi se retire sur Lunéville.
Bilan de la journée du 25/08/1914 :
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