Saint Bénigne
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GAGNEUX François Auguste


Ses origines


François Auguste GAGNEUX est né le 7/10/1896 à Saint Bénigne au hameau de Chamerande.
Son père Jules avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née JOLY avait 28 ans.
Ses parents se sont mariés à Chavannes sur Reyssouze le 11/11/1886.
François Auguste et François Clément GAGNEUX étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Auguste GAGNEUX mesurait 1.71 m; il avait les cheveux noir et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Bénigne 1901 - Chamerande -

 - Jean Baptiste Jules né à Saint Bénigne le 24/11/1889; marié à Pont de Vaux le 13/03/1920 avec Marie Eugénie Alice JUHENTET; décédé à Pont de Vaux le 13/08/1968.
 - Marie Rose née le 29/08/1887 à Saint Bénigne au hameau de Léal.


Recensement Saint Bénigne 1911 - Le bourg -


Au moment du conseil de révision François Auguste GAGNEUX exerçait le métier d'agriculteur.
 

La guerre

François Auguste GAGNEUX est incorporé le 3/09/1916 au 172e RI.
Il passe au 105e RI le 25/02/1917.
Il décède le 3/08/1918 au combat de Grand Rozoy (Aisne) à l'ambulance 15/21 S P 172 par intoxication par gaz.

Historique du 105e régiment d'infanterie.

dont détails : La seconde bataille de la Marne est commencée, notre offensive si attendue de tous débute, elle ne s'arrêtera qu'à la capitulation de l'ennemi.
De rudes combats devront être livrés avant d'atteindre ce splendide résultat. Le 105e y prendra une part honorable et attachera une palme de plus à la hampe de son drapeau.
Le 19 juillet il s'embarque en chemin de fer pour débarquer à Verberie.
Après une courte halte à Montigny-Lengrain, il se porte le 25 sur Puisieux avec pour mission de se rendre maître de l'orme du Grand-Rozoy.

Les journées des 27 et 28 juillet sont consacrées aux préparatifs de l'attaque. Elle se déclanche le 29 juillet, à 5 h. 30. Les Allemands s'accrochent désespérément au terrain, les bataillons ne progressent qu'avec les plus grandes difficultés et sous le feu de nombreuses mitrailleuses, en outre les canons de 77 tirent à courte distance. Le commandant BONNOT, qui était au front depuis le début de la campagne, est mortellement atteint.
Le lieutenant-colonel LECLERC, commandant le Régiment, blessé à la main, est remplacé par le chef d'escadrons de LASTIC.
Les Allemands résistent avec fureur. A 19 heures, une violente contre-attaque exécutée par le 7e Régiment de la Garde prussienne est arrêtée par la 10e compagnie puis la 9e contre-attaque à son tour, repousse l'ennemi au-delà du bois de la Terre à l'Or dont celui-ci avait réussi à s'emparer. Le soir du combat, si le Régiment avait à compter des pertes sensibles, il avait du moins la fierté de dénombrer de nombreuses mitrailleuses enlevées, 3 canons de 77 et 255 prisonniers.
Les 30 et 31 juillet sont consacrés à la réorganisation et à la consolidation de ses positions. Le ier août, le 105e attaque de nouveau, atteint tous ses objectifs, enlève encore à l'ennemi 4 mortiers, 64 mitrailleuses et fait 180 prisonniers.

ORDRE DE LA Xe ARMÉE, No 342 en date du 27 Septembre 1918
Régiment qui s'était déjà fait remarquer au cours de la campagne.
Les 29, 30 et 31 juillet et le 1er août 1918, sous les ordres du chef « d'escadrons de LASTIC, remplaçant le Lieutenant-colonel blessé au « début de l'action, a enlevé de haute lutte avec un merveilleux entrain, « une magnifique bravoure, une complète insouciance du danger, les « objectifs qui lui étaient assignés, repoussant pendant trois jours, malgré les tirs de mitrailleuses et de violents bombardements, toutes les contre« attaques de la Garde prussienne. A capturé 450 prisonniers, 7 canons, « 64 mitrailleuses Les 2, 3 et 4 août en poursuivant l'ennemi, s'est emparé du Bois Etoile, a franchi la Vesle et maintenu intégralement ses positions.

 
Le 2 août, la 25e D. I. entame la poursuite. Le 3 août, le contact est repris sur le plateau au sud de Cuiry Housse où le Régiment est accueilli par un violent tir de mitrailleuses et des tirs d'artillerie. Il se déploie, le 2* bataillon s'élance à l'assaut des positions allemandes. Le Commandant SAGET est grièvement blessé et passe le commandement du bataillon au Capitaine LIABŒUF.
Les 4 et 5 août, le Régiment est arrivé sur les bords de la Vesle.

Combats de la Vesle et de l'Aisne
Le 23 août, le Colonel SOUCHET prend le commandement du Régiment en remplacement du Lieutenant-colonel LECLERC, évacué pour blessure depuis le 29 juillet.


Grand-Rozoy (en rose)