GAGNEUX François Eugène
Clément
Ses origines
Eugène GAGNEUX est né le 2/06/1892 à Saint Bénigne au hameau de Léal.
Son père Jules avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née JOLY avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés à Chavannes sur Reyssouze le 11/11/1886.
François Auguste et François Clément GAGNEUX étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène GAGNEUX mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Bénigne 1901 - Chamerande -
- Jean Baptiste Jules né à Saint bénigne le 24/11/1889; marié à Pont de
Vaux le 13/03/1920 avec Marie Eugénie Alice JUHENTET; décédé à Pont de
Vaux le 13/08/1968.
- Marie Rose née le 29/08/1887 à Saint Bénigne au hameau de Léal.
Recensement Saint Bénigne 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Eugène GAGNEUX exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé le 9/10/1913 au 4e régiment du Génie.
Il passe à la compagnie 21/3 du 11e régiment du Génie le 1/05/1914.
La guerre
Eugène GAGNEUX est blessé le 28/06/1915 à Notre Dame de Lorette.
Il décède le 29/06/1915 à l'ambulance 21/2 à Hersin (Pas de Calais).
Il est inhumé au Carré militaire du cimetière communal de
Hersin-Coupigny (62 - Pas-de-Calais) tombe : Rang 16, tombe 273.
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Historique de la compagnie 21/3 du 11e régiment du Génie |
dont extraits :
Rappelée à son Corps d'Armée d'origine, la Compagnie 21/3
rassemblée quitte la Woëvre le 27 Janvier 1915 pour se rendre en Artois.
Elle est d'abord affectée à l'organisation du secteur de
Notre Dame de Lorette.
Dans l'attaque allemande du 3 Mars, quarante Sapeurs de la Compagnie,
occupés à des travaux de mines, sont faits prisonniers. Le 15 du même
mois, elle est fractionnée en escouades qui, marchant en tête de
colonnes d'Infanterie, participent à une brillante contre-attaque, qui
nous vaut la conquête du Grand Eperon.
Les escouades d'attaque de la Compagnie 21/3 sont citées à l'ordre de la
Xe Armée, pour leur belle conduite à la prise du Grand Eperon (Ordre
Général N° 57 bis de la Xe Armée du 5 Avril 1915).
Quelques jours plus tard, la Compagnie est ramenée au repos à
Nœux-les-Mines, où elle travaille à la construction d'une position de
repli.
Le 23 Avril, elle va cantonner à Aix-Noulette, où elle est mise à la
disposition de la 43e Division. Dès lors, elle participe à toutes les
attaques déclenchées pendant l'offensive du printemps. Côte à côte avec
l'infanterie, elle assiste aux assauts des 14 Mai, 25 Mai et 16 Juin,
subissant des pertes sensibles. En deux mois, 150 hommes de son effectif
sont mis hors de combat. Elle organise ensuite les nouvelles positions
conquises, en vue d'une offensive d'automne combinée avec une offensive
en Champagne.
Le 25 Septembre, elle participe à l'attaque générale qui, partant du
chemin creux de Souchez à Angres, s'arrête aux lisières du Bois en hache
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