GOYARD Eugène
Ses origines
Eugène GOYARD est né le 18/09/1887 à Chevroux.
Sa mère Françoise FONTAINE avait 20 ans et ses parents résidaient à
Chevroux.
Il a prit le nom de GOYARD lors du mariage de sa mère avec Jean
Philibert GOYARD le 3/10/1889 à Chevroux.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène GOYARD mesurait 1.68m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Gorrevod 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Eugène GOYARD exerçait le métier
de cultivateur à Gorrevod.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Eugène GOYARD s'installe au hameau de Chamerande à Saint Bénigne en
1911.
Recensement Saint Bénigne 1911 - Chamerande -
- Jean Philibert né le 7/02/1890 à Boissey au bourg; marié le 13/11/1924 à
Oyonnax avec Césarine Eugénie SOULIEU; décédé à Oyonnax le 11/04/1973.
- Marie Julienne Alexandrine née le 25/05/1897 à Boissey; mariée à Paris
12e le 1/04/1950 avec Claude GUILLET; décédée à Bron le 27/09/1972.
- Maxime Auguste né le 6/04/1901 à Boissey au bourg; marié à Boz le 20/12/1921 avec
Anaïs Benoite PERDRIX; décédé le 6/02/1986 à Macon.
- Marie Amélie née le 10/05/1904 à Gorrevod; mariée le 8/06/1926 à Paris
16e avec Jean Marie POTHERAT; décédée le 4/08/1981 à Neuilly sur Seine.
- Marthe née le 2/03/1909 à Gorrevod.
- Jeanne née le 21/07/1910 à Saint Bénigne au hameau de Chamerande; mariée
à Lyon 2e le 12/08/1948 avec Elie CHAMPAGNE.
La guerre
Eugène GOYARD est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI (24e compagnie).
Il est tué le 5/09/1914 à 8 h au combat de Rehainviller.
Il était célibataire.
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Historique du 223e RI |
Le 4 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET vient prendre le
commandement du Régiment et le soir du même jour, par un combat de nuit,
l’ennemi réussit à s’emparer de
Rehainviller, mais ne pousse pas plus loin.
Le bataillon DUCREST se replie sur Mortagne, sauf la 20e compagnie
(compagnie BERTHELOT), qui se maintient à la Tuilerie, à 200 mètres de
Rehainviller.
Le 5 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET, avec un groupement de
quatre compagnies du 223e (bataillon JUILLET) et de deux compagnies du
333e , attaque Rehainviller, le bataillon VIDAL tient les tranchées de
Mortagne.
L’attaque arrive jusqu’à la Tuilerie, mais ne peut déboucher en raison
des feux d’infanterie très denses partant de la lisière de Rehainviller.
Les pertes sont sévères, trois officiers tués : commandant JUILLET,
lieutenant BOLTZ, sous-lieutenant LENEVEU et le porte-drapeau
mortellement blessé, lieutenant FUMEY. Le drapeau reçoit plusieurs
éclats d’obus.
Plus de deux cents hommes tués, blessés ou disparus.
Du 6 au 9, le Régiment est en troisième ligne entre Blainville et
Mont-sur-Meurthe.
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