JOUBERT GRANGER Claude Marie
|
Ses origines
Claude JOUBERT GRANGER est né le 8/05/1887 à Saint Bénigne au hameau de
Nizeret (Nizerel).
Son père Claude Louis avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rose née BATHIAS avait 27 ans.
Claude Louis (né le 7/03/1856) et Félix (né le 13/12/1857) JOUBERT
GRANGER étaient frères donc Claude Marie et Claude Louis JOUBERT GRANGER
étaient cousins.
Marie Rose et Marie Mélanie BATHIAS étaient également soeurs.
|
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude JOUBERT GRANGER mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et les
yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Bénigne 1901 - Nizeret -
- Marie Joseph né le 6/03/1885 à Saint Bénigne au hameau de Nizeret; marié
le 19/04/1910 à Marie Caroline BOURCIER (une fille Annette Marie
Joséphine née le 10/04/1920).
Au moment du conseil de révision Claude JOUBERT GRANGER exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 5e régiment d'artillerie le 7/10/1909.
Il est affecté aux services auxiliaires pour faiblesse musculaire.
Il est libéré le 24/09/1911.
Liste électorale Saint Bénigne 1914.
La guerre
Claude JOUBERT GRANGER est classé service armé par la commission de
réforme de Bourg le 4/11/1914.
Il est incorporé au 60e RI le 24/11/1914.
Il est nommé caporal le 15/03/1916.
Il est tué le 13/09/1916 à Bouchavesnes (Somme).
|
Historique du 60e RI |
dont extraits : Le lendemain 13 septembre, la 27e brigade entière
doit relever les chasseurs de la 6e brigade.
Vers 9 heures, les Boches déclenchent un bombardement effroyable par
obus de gros calibre, qui dure sans accalmie jusqu'à 16 heures. Les
projectiles s'abattent en nombre énorme sur le village occupé alors par
notre 1er bataillon, sur les carrières où sont les 2e et 3e bataillons,
sur la ferme du Bois-Labbé, tenu par le 35e .
A 16h 25, la contre-attaque attendue se produit, dirigée surtout contre
le 35e . « La conduite de nos fantassins est magnifique; au plus fort du
bombardement ils se portent à plusieurs reprises sur le parapet pour
faire face aux assaillants signalés par erreur. Leur calme, leur
obéissance en fait une phalange si solide qu'elle défie tous les
assauts. »
A 18 heures, l'ennemi essaie encore un effort, c'est le dernier de la
journée. Le feu de l'artillerie s'apaise avec la nuit. Ceux qui ont pris
Bouchavesnes l'ont
gardé... Ils conserveront longtemps le souvenir des heures tragiques à
la fois et magnifiques par eux vécues dans cette soirée du 13. Nous
avions 34 tués au régiment et 116 blessés, dont le capitaine BOURGEOIS,
de la 3e C. M. Ce dernier reste à son poste; atteint d'une nouvelle
blessure le lendemain, il ne consentira à être évacué qu'après la relève
de sa compagnie.
Extraits des pertes du 60e RI
|