FATTIER Charles François
|
Ses origines
Charles François FATTIER est né le 19/02/1880 à Arbigny.
Son père Joseph avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rose née DOUCET avait 25 ans.
|
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles François FATTIER mesurait 1.81 m; il avait les cheveux brun et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Charles François FATTIER exerçait le métier
de cultivateur.
Ses deux parents étaient décédés (son père le 23/10/1883 à Saint
Bénigne; sa mère le 16/05/1881 à Arbigny).
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1901 (il bénéficie d'une dispense
article 21 : "ainé des petits fils d'une veuve".
Il est libéré le 20/09/1902.
Charles François FATTIER se marie le 16/04/1904 à Saint Bénigne avec
Maria Félicie PARNET MOREL demeurant et née à Saint Bénigne le
27/02/1883 (décédée à Saint Bénigne le 31/12/1966).
Début 1905 il s'installe à Saint Bénigne au hameau de Chamerande.
Recensement Saint Bénigne 1911 - Chamerande -
- Emile Auguste né à Saint Bénigne au hameau de Chamerande le 21/12/1904;
marié à Cruzille (Saône et Loire) le 28/04/1928 avec Fanny Fernande
BOYARD; décédé le 30/01/1981 à Macon.
- Marie Juliette née à Saint Bénigne au hameau de Chamerande le 2/04/1906;
mariée à Saint Bénigne le 30/06/1928 avec Francisque Etienne DUBOST.
La guerre
Charles François FATTIER est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI (2e
compagnie).
Il est tué au Ban de Sapt (Vosges) le 9/07/1915.
Il est inhumé au moulin de Frabois.
Il a été transféré à la
Nécropole Nationale LA FONTENELLE Ban-de-Sapt (88 - Vosges) tombe
342.
|
Historique du 23e RI |
dont extrait : Pour rétablir notre situation dans la région de La
Fontenelle et y reprendre l'ascendant sur l'ennemi, il devenait
nécessaire, après les combats des 22 et 23 juin, de monter une nouvelle
opération mettant en œuvre des effectifs plus importants et des moyens
plus puissants. Le commandement s'v résolut et l'on commença, sans
tarder, la préparation de l'action offensive qui devait nous rendre la
possession du terrain perdu et mettre celui-ci pour l'avenir, a l’abris
d'une nouvelle tentative de l'ennemi.
Ce double but fut atteint par les opérations des 8 et 24 juillet ; à la
première, le 23e ne participa que par son chef (le lieutenant-colonel
Sohier), qui dirigea, avec bonheur, l'attaque de gauche sur la cote 627
et par sa 10e compagnie qui couvrit avec habileté le flanc de l'attaque
de droite; la seconde, brillamment exécutée par la plus grande partie du
Régiment, a valu à celui-ci sa première citation 'à l'Ordre de l'Armée.
L'opération du 8 juillet nous avait remis en possession de la cote 627 ;
mais on se rendait compte que, pour atteindre entièrement le but indiqué
plus haut, il était nécessaire de prononcer une nouvelle attaque portant
nos lignes nettement au delà des dernières pentes de la cote 627, sur
lesquelles l'ennemi était encore accroché.
|