MIGNOT Eugène Nicolas
il s'agit probablement de Eugène Nicolas MIGNOT (profil correspondant le
plus) qui a vécu quelques temps à Saint Bénigne.
Sa soeur a également résidé à Saint Bénigne.
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Ses origines
Nicolas Eugène MIGNOT est né le 4/09/1890 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Jean Baptiste avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Reine Célestine née BOUILLET avait 22 ans.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Nicolas Eugène MIGNOT mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain noir
et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Sa mère décède le 21/02/1892 à Chavannes sur Reyssouze; son père se
remarie à Marsonnas le 8/11/1894 avec Marie Rose MIGNOT domiciliée à
JAYAT et veuve de SAUNIER Louis Joseph.
Nicolas Eugène MIGNOT avait une soeur Marie Julie Célestine née le
20/02/1889 à Chavannes sur Reyssouze; mariée avec Claude Marie Joseph
Eugène FATTIER; a résidé à Saint Bénigne: décédée à l'hôpital de
Pont de Vaux le 3/02/1988.
Recensement Marsonnas 1901 - Bévy - (Nicolas Eugène vivait chez ses
grands parents paternels).
Recensement Marsonnas 1906 - Bévy - (Nicolas Eugène vivait toujours
chez ses grands parents paternels).
Au moment du conseil de révision Nicolas Eugène MIGNOT exerçait le métier
de cultivateur à Montrevel en Bresse.
Il est incorporé au 44e RI le 2/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
La guerre
Nicolas Eugène MIGNOT est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI (4e
compagnie).
Il décède de blessures de guerre à Vic sur Aisne le 18/09/1914 à 7 h.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit.
Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne,
les force à reculer et franchit la rivière à
Vic-sur-Aisne ; toute la
division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de
furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux
plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne.
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Extraits des pertes du 44e RI.
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