Saint Bénigne
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PAUGET Léon Eugène Clovis
 


Ses origines


Léon Eugène PAUGET est né le 20/08/1890 à Servignat au bourg.
Son père Jules Gilbert avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Caroline PAUGET avait 37 ans.
 

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon Eugène PAUGET mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Servignat 1896 - Le bourg -


Recensement Saint Bénigne 1906 - Léal -

Son père décède à Saint Bénigne le 28/03/1910.

 - Pierre François Marius
 - François Léon Emile né le 4/09/1881 à Servignat au bourg; marié à Saint Bénigne le 11/11/1909 avec Marie Louise BATHIAS; remarié à Saint Bénigne le 12/03/1934 avec Marie louise BORJON GUILLERMINET.
 - Jules Camille Hippolyte
 - Marie Mélanie Angélina née le 18/03/1889 à Servignat; mariée à Saint Bénigne le 17/12/1910 avec Antoine Hippolyte PENINGUY; décédée le 19/09/1974 à Pont de Vaux.
 - Charles Marcel Clovis né le 2/10/1892 à Servignat; marié le 17/05/1919 à Beaurepaire avec Germaine Marguerite Marie VELLAY.


Leal


Au moment du conseil de révision Léon Eugène PAUGET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 4e régiment d'artillerie à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Il était célibataire.


Liste électorale Saint Bénigne 1914.
 

La guerre

Léon Eugène PAUGET est mobilisé le 3/08/1914 à la 7e section d'infirmiers militaires.
Il passe au 25e RI le 22/01/1917 puis au 208e RI (21e compagnie) le 2/03/1917.
Il décède le 18/08/1917 suite à l'amputation de la jambe droite au centre hospitalier chirurgical de Rousbrugge S P 160.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire (62 - Pas-de-Calais) tombe : Carré 22, rang 5, tombe 4322

Historique du 208e RI

dont extraits :
Séjour dans les régions de West-Cappel et West-Wleteren.
Le 208e débarque à Bergues le 10 juillet 1917. Pendant le mois de juillet, il a un bataillon en ligne dans le secteur d’Hetsas (entre Boesinghe et Zuydschoote) et il a deux bataillons occupés à des travaux dans ce même secteur. Les préparatifs d’attaque sont déjà commencés. Aussi l’ennemi est-il inquiet et bombarde-t-il sérieusement nos lignes ; trois officiers et une vingtaine d’hommes sont tués.
Bataille de Steenbecke
Le 5 août 1917, le régiment va relever le 233e , qui occupe le segment centre du secteur d’Hetsas. La 1re Division a attaqué avec succès le 31 juillet et le 233e a effectué une avance d’environ deux kilomètres. Le 208e remplace donc le 233e sur une position non encore organisée, où tout le terrain a été bouleversé par notre préparation d’artillerie. Du 5 au 14 août, le régiment procède à l’aménagement de son secteur et il l’organise, en outre, en vue d’une nouvelle attaque.
Le 9 août 1917, il s’empare des Fermes du Jaloux et des Voltigeurs. Le 15 août, il prend part, avec toute la 2e Division, à une attaque générale. Les objectifs assignés au régiment sont rapidement atteints. Mais, devant le régiment qui est à notre gauche, l’ennemi résiste énergiquement sur la position des Lilas. Pour faire tomber cette position, le 208e essaie d’effect- (manque une partie de phrase) ennemi résiste énergiquement sur la position des « Lilas ».
Ce mouvement est difficile à effectuer, car le régiment a devant lui deux cours d’eau, le Steenbecke et le Broenbecke et, sur sa gauche, il se trouve en présence de blockhaus bétonnés garnis de mitrailleuses situées en 5999 qui protègent le flanc droit des Lilas. Néanmoins, le 208e franchit le Steenbecke et il arrive même jusqu’aux bords du Broenbecke après avoir enlevé le fortin de Mondovi, où un officier et 23 allemands sont faits prisonniers. Pour arriver à enlever la position des Lilas, une nouvelle préparation d’artillerie a lieu. Le régiment a pour mission de coopérer, avec son voisin de gauche, à l’enlèvement des blockhaus 5999. L’attaque est effectuée le 17 août à 12h15. Elle réussit pleinement : 1 officier et 25 soldats sont faits prisonniers.