TEMPORAL Claude Marie
Alexandre
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Ses origines
Claude Marie Alexandre TEMPORAL est né le 20/12/1881 à Arbigny au hameau
du Bas du bief.
Son père Claude Marie Michel avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Josephte née TRICAUD avait 35 ans.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Marie Alexandre TEMPORAL mesurait 1.74 m; il avait les cheveux
châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Arbigny 1896 - Jeangrands -
Claude Marie Alexandre TEMPORAL avait un frère et deux soeurs :
- Claude Marie né à Arbigny le 23/10/1873; marié le 29/10/1898 à Saint
Bénigne avec Marie Julie BUCHAILLE; remarié à Dommartin le 1/02/1905
avec Jeanne Marie DODARD.
- Marie Claudine née à Arbigny le 16/03/1875.
- Marie Victorine née le 20/04/1878 à Arbigny; mariée à Saint Bénigne le
3/12/1902 avec Jean Marie Louis BORJON PIRON; remariée à Saint Bénigne
le 1/07/1932 avec Pierre BRESSOU; décédée à Pont de Vaux le 22/04/1968.
Au moment du conseil de révision Claude Marie Alexandre TEMPORAL exerçait le métier
de valet de chambre à Macon.
Ses parents résidaient à Saint Bénigne.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1902.
Il est libéré le 22/09/1905.
Il réside successivement à :
- Macon lycée Lamartine (1906).
- Lyon 2 rue Emile Zola en 1907.
- Lyon 28 place Bellecour chez le Dr TOURNIER (1909).
- Sainte Foy les Lyon (1912) avec un emploi de valet de chambre.
Liste électorales 1914 Saint Bénigne.
La guerre
Claude Marie Alexandre TEMPORAL est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il est tué à Ban de Sapt le 27/01/1915.
Il est inhumé par les soins des autorités allemandes à Laitre.
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Dès le 4 novembre, le Régiment reposé, réorganisé, ayant comblé ses
lourdes pertes par l'incorporation de jeunes soldats de la classe 1914,
reprend la garde du secteur
Ban-de-Sapt - montagne d'Ormont.
L'ennemi a perfectionné ses organisations et s'est rapproche de nos
lignes, notamment au Battant de Bourras, à Launois et à, La Fontenelle
qui deviennent rapidement des points de friction délicats et pénibles à
garder. Bombardements, patrouilles et coups de plain tentés par l'un ou
l'autre des deux adversaires se succèdent avec régularité, causant
parfois des pertes sévères, nécessitant toujours une vigilance extrême
et une activité constante.
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle il
attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ;
arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut
atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ;
l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages
défensifs.
Extraits des pertes du 23e RI.
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