Saint Bénigne
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JOLY Eugène
 


Ses origines

Eugène JOLY est né le 28/11/1895 à Saint Bénigne au hameau de Montrin.
Son père Victor avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née FEYEUX avait 22 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Bénigne le 27/10/1891.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène JOLY mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Bénigne 1911 - Montrin -

 - Marie Antoinette née à Saint Bénigne au hameau du bourg le 27/08/1892; mariée à Saint Bénigne le 10/01/1911 avec Eugène GAILLARD (frère de Alphonse GAILLARD); décédée le 21/02/1970 à Pont de Vaux.

Au moment du conseil de révision Eugène JOLY  exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Eugène JOLY est incorporé le 16/12/1914 au 60e RI.
Il passe au 153e RI 7e compagnie le 26/05/1915.
Il est tué le 11/09/1918 devant le Mont Sec à Richecourt (Meuse).

Historique du 153e RI

dont extraits : A peine relevé, le régiment toujours sous les ordres du lieutenant-colonel MATTER, est engagé dans le secteur de Gironville (est de Saint-Mihiel). Après un mois passé à travailler, sans un jour de repos, le régiment part à l'attaque le 12 septembre à 7 heures du matin. Il enlève, avec un brio extraordinaire, tous les objectifs qui lui sont assignés, réduisant successivement (avec une science et une tactique consommée), tous les nids de mitrailleuses qui cherchaient à paralyser et à arrêter sa progression. A sa droite, une division américaine avait pris part à l'attaque ; les nombreux tanks, qui la précédaient, avaient transporté, d'enthousiasme les soldats du régiment qui les voyaient opérer pour la première fois. Le 13, le 153e s'empare de la hauteur célèbre et du village de Mont-Sec, qui, depuis quatre ans, avait bravé tous les assauts. Puis, continuant sans relâche la poursuite, il traverse Heudicourt et atteint Vigneulles, Hattonchâtel et Hattonville, terme fixé à notre avance, ayant réalisé en deux jours une avance de plus de 15 kilomètres, en capturant de nombreux prisonniers et un matériel de guerre des plus considérables. Deux mois après, une sixième citation à l'ordre de l'Armée, accordée pour ce brillant fait d'armes, lui donnera droit au port de la fourragère à la couleur du ruban de la Légion d'honneur.