Saint Bénigne
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BATHIAS François Alphonse


Ses origines
 

François Alphonse BATHIAS est né le 15/01/1895 à Saint Bénigne au hameau de Léal.
Son père Jean François avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Célestine née SAUNIER avait 20 ans.
Ses parents se sont mariés le 20/01/1894 à Chavannes sur Reyssouze.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Alphonse BATHIAS mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 

Sa mère décède le 1/11/1903 à Saint Bénigne et son père se remarie le 27/04/1904 à Pont de Vaux avec Reine PHILIBERT.


Recensement Saint Bénigne 1906 - Montrin -


Recensement Saint Bénigne 1911 - Montrin -

 - Humbert François né le 27/12/1904 à Saint Bénigne au hameau de Montrin (fils de Reine PHILIBERT).
 - André Hippolyte né le 26/10/1906 à Saint Bénigne au hameau de Montrin; décédé à Saint Bénigne le 27/03/1968.


Recensement Saint Bénigne 1931 - Montrin -



Recensement Saint Bénigne 1936 - Montrin -

Au moment du conseil de révision François Alphonse BATHIAS exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre


François Alphonse BATHIAS est incorporé le 16/12/1914 au 171e RI.



Il disparait le 26/06/1916 au bois Fumin (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 18/12/1924.

Historique du 171e régiment d'infanterie

dont extraits : Le 22 Juin, le Régiment est alerté(, transporté en camions automobiles à Nixéville d'où il gagne Haudainville. Le lendemain 23, il est à la disposition de la 12e Division. Dans la nuit du 23 au 24 il doit relever les éléments de cette Division dans la zone du Chênois — batterie de Damloup. C'est l'instant critique entre tous, c'est l'heure tragique ! Fleury est pris, le fort de Souville est menacé. La relève est dure et pénible, aucun guide. Le 3e Bataillon ne trouve pas trace du 54e R. I. Au petit jour, les 3e et 1er Bataillons se déploient face aux objectifs qui leur sont assignés et prennent leurs dispositions de combat.
A 10 h. 30, heure fixée pour l' attaque, celle-ci se déclanche. Mais presque aussitôt les différentes fractions sont surprises dans un violent tir de barrage et des rafales terribles de mitrailleuses installées, les unes au Dépôt, les autres vers le fort de Vaux. En moins d'une heure, les deux bataillons perdent plus de la moitié de leur effectif. Le Commandant Bley du 3e Bataillon est tué, son Adjudant-Major blessé, 6 officiers par bataillon sont hors de combat. La lre compagnie de mitrailleuses a perdu ses trois officiers, les 3/4 de son personnel et de son matériel, la progression devient impossible ; le Régiment s'organise sur le terrain et reçoit l'ordre de n'en pas perdre un pouce.
Le 25 Juin le Régiment forme une vaste tenaille dont le 3e Bataillon occupe la branche gauche, le 1er Bataillon la branche droite. Il reçoit l' ordre de supprimer ce rentrant et de rectifier son front au point de soudure des deux Bataillons. A cet effet, un groupement de grenadiers sous les ordres du Sous-lieutenant Mougenot attaque le Dépôt occupé par l'ennemi. Malgré deux tentatives successives, le Sous-lieutenant Mougenot ne peut prendre pied au Dépôt et tombe mortellement frappé. L'Adjudant Delormel prend le commandement de la vaillante phalange, approche très près de l'objectif, mais ne peut s'en emparer. La 11e Compagnie qui avait appuyé de très près le mouvement peut gagner du terrain mais le feu violent déchaîné aussitôt par l'ennemi l'arrêta dans sa progression, lui faisant subir de lourdes pertes.