Saint Didier / Chalaronne
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BAMET Pierre


Ses origines


Pierre BAMET est né le 10/05/1882 à Illiat au hameau de Chambernon.
Son père Pierre Claude avait 32 ans.
Sa mère Antoinette née BUATON avait 23 ans.



 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre BAMET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Illiat 1896 - Saint Loup -

Marie Françoise BAMET

Pierre BAMET devait déjà être placé en 1896.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Saint Jean d'Ardières.
Sa mère était décédée et son père habitait à Garnerans.
Il a bénéficié d'une dispense pour "frère au service".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1903.
Il est libéré le 21/09/1904.
Fin 1904 il réside à Saint Jean d'Ardières.
Le 18/08/1907 il s'installe à Chaneins puis en décembre 1908 il revient à Saint Jean d'Ardières chez TOUTANT.
En février 1910 il est à Saint Georges de Reneins.
Le 16/02/1913 il arrive à Saint Didier.

 

La guerre


Pierre BAMET est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il est tué à Hermanpère dans les Vosges le 21/09/1914.

Historique du 23e RI

dont extraits :

Pour le 23e, cette période de coûteux efforts s'étend du 14 au 23 septembre ; elle est caractérisée par une offensive pénible et presque journalière pour conquérir la region boisée et difficile de la montagne d'Ormont qui commande les débouchés de Saint-Dié .

Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.