PERRAUD Claude
Ses origines
Claude PERRAUD est né le 8/06/1874 à Saint Etienne sur Chalaronne au
hameau de Ville Solier.
Son père Simon avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie PERRAUD avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude PERRAUD mesurait 1.74 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision (1894) il exerçait le métier de
cultivateur.
Il habitait toujours lui et sa famille Saint Etienne sur Chalaronne.
Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1896 - hameau le Moine -
Il est incorporé le 14/11/1895 au 160e RI.
Il est libéré le 17/09/1898.
Fin 1898 il réside à Peyzieux puis à Chaleins à partir du 17/12/1899.
Il arrive à Saint Didier sur Chalaronne le 25/10/1902.
Claude PERRAUD se marie le 29/11/1902 à Cesseins avec Marie Benoite
GIRAUD (née le 8/08/1880, décédée le 29/10/1959 à Romanèche Thorins).
Recensement Saint Didier 1911 - hameau de Vanant -
La guerre
Claude PERRAUD est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il est tué le 9/10/1915 dans le secteur de Rochette (Alsace).
Il est inhumé à la
nécropole nationale 'Waldmatt' à Guebwiller tombe 86.
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Historique 55e régiment territorial d'infanterie |
dont extraits :
6 juin 1915. — Après quatre pénibles journées de marche, le 1er
bataillon occupe les tranchées des pentes nord de l'Hartmannswillerkopf
; le 2e bataillon, celles du col du Sud-est, de Gershacker et du
Nudenhut ; le 3e bataillon, celles du Felsenbach, du Kletterbach et de
la vallée de. la Lauch (rive droite et rive gauche). Tous ces secteurs
interdisent des passages importants et comprennent des points de
friction délicats. Presque tout est encore à faire en ce qui concerne
l'organisation de la première ligne et de la ligne de résistance. Il
faut construire des tranchées solides, des abris à l'épreuve, des
ouvrages de fortification.
Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de
nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables
en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck,
Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents
bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus
en plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable,
grâce à s'es .travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et
de danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur
dispositif.
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