BROYER Jean Marie
Ses origines
Jean Marie BROYER est né le 15/05/1895 à Bey canton de Pont de Veyle.
Son père Jean Claude (né à Bey) avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Antoinette née BOURRU (née à Grièges) avait 34 ans.
Le lien avec Saint Didier :
Jean Marie BROYER avait un frère Jean Claude qui a résidé à Saint
Didier.
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Jean Claude BROYER (frère) né en 1892 à Bey; décédé en 1925
à Saint Didier sur Chalaronne |
Recensement Saint Didier 1911
Jean Claude BROYER a été engagé volontaire pour 3 ans le 17/03/1913;
blessé il a été amputé de la jambe droite.
Il est décédé à Saint Didier le 24/05/1925.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BROYER mesurait 1.59 m; il avait les yeux noir et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Bey 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.
Il résidait alors comme ses parents à Cormoranche.
La guerre
Jean Marie BROYER est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à pied le
16/12/1914.
Il passe au 17e bataillon de chasseurs à pied le 29/05/1915.
Il est cité à l'Ordre de la division en date du 22/06/1915 : "A fait
preuve d'une bravoure exceptionnelle au cours d'une brillante attaque
exécutée par le bataillon sur des tranchées ennemies devant lesquelles
s'étaient brisés plusieurs assauts et qui après avoir été enlevées ont
été organisées et retournées aussitôt contre l'ennemi bien que soumises
à un bombardement d'une extraordinaire violence."
Il décède le 6/10/1915 à Vimy.
Il est cité à l'Ordre du bataillon le 26/10/1915 : "brillante
conduite aux combats du 4 au 9 octobre 1915; a résisté héroïquement à un
bombardement terrible et a été tué à son poste de combat (Givenchy
octobre 1915)."
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Historique 17e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits :
Le 25 septembre, deux attaques furent lancées en Champagne et en
Artois. Le bataillon assura la liaison entre les troupe; françaises et
l'armée britannique en tenant la Fosse Calonne devant Angres et Loos. A
partir du 30, il tient les secteurs de Souchez, cote 109, cote 140, sur
les crêtes de Vimy.
La possession des collines de Vimy permet de commander tout le front
d'Artois ; aussi la lutte y est-elle âpre. Les troupes qui montent en
secteur y séjournent pendant quinze jours, dans la boue, sans abri, en
butte à un bombardement continu.
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