BIAJOUX Joseph
Ses origines
Joseph BIAJOUX est né le 13/04/1894 à Saint Didier sur Chalaronne au
hameau du Haut-Mizériat.
Son père Joseph avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née SERCY avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph BIAJOUX mesurait 1.61 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier sur Chalaronne 1906 - hameau du Haut
Mizériat -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de charpentier.
Sa soeur Jeanne Marie BIAJOUX épousera Elie CHAPELAN le 19/11/1912; elle
décèdera à Saint Didier le 21/03/1967.
La guerre
Joseph BIAJOUX est incorporé au 134e régiment d'infanterie à compter du
4/09/1914.
Il passe au 56e RI le 17/11/1914.
Il est cité à l'Ordre du régiment le 29/10/1917 : "très brave soldat
qui en toutes circonstances donne l'exemple du courage et du dévouement;
accomplit noblement son devoir; donne toute satisfaction à ses chefs."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est nommé caporal le 11/05/1918.
Joseph BIAJOUX est blessé par balle (plaie pénétrante de la partie
supérieure de la cuisse) le 1/06/1918 à l'ouest de Moulin sous Touvent
(Oise).
Il décède le 2/06/1918 à l'ambulance 5/59 SP 164
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Royallieu à Compiègne dans l'Oise Carré E tombe
215
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Historique du 56e Régiment d'infanterie |
dont extraits :
On ne passe pas : l’Aisne,
Moulin-sous-Touvent.
Fin mai, le secteur est organisé et calme pour quelques jours encore
La tâche demandée à la division est terminée. On peut la relever sans
inconvénient, et le 56e cède, le 29 mai, la place à un
régiment de la 58e division.
L’offensive du Chemin des Dames est alors en plein développement : une
vague ennemis déferle entre l’Oise et l’Aisne et menace d’aborder et de
submerger la forêt de Laigne.
Il faut une digue pour l’arrêter, c’est à la 15e division que
le commandement fait appel, et là encore le 56e va montrer
qu’il est la hauteur de toutes les situations même les plus délicates.
Le 31 mai, le régiment est entre Moulin-sous-Touvent et la ferme
Ecafaut. L’ennemi presse de toutes parts et a franchi l’Aisne plus à
l’est. Le 2e bataillon envoyé en renfort à la 55e
division qui subit depuis plusieurs jours le choc de l’ennemi et se
replie, se porte, le 1er juin au matin, au nord-est de
Moulin-sous-Touvent.
L’ennemi attaque sans répit ; la 55e D.I. dont les hommes
sont littéralement épuisés cède ; le 2e bataillon du 56e,
qui ne sait pas ce que c’est de reculer, reste seul sur l’emplacement
qui lui a été fixé, permettant ainsi à la 55e division de se
reformer plus en arrière et de reprendre haleine. Bientôt renseigné sur
la situation critique du 2e bataillon, le colonel du 56e
envoie à son secours les 1er et 3e bataillons,
avec mission de relier le 2e bataillon au 134e R.I.
qui est à la ferme des Loges. Nos deux bataillons traversent le ravin de
Moulin-sous-Touvent et déloge à la baïonnette l’ennemi qui tente
d’encercler le 2e bataillon.
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