Saint Didier / Chalaronne
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BULAND Benoit Etienne



Ses origines

Benoit Etienne BULAND est né le 27/09/1878 à Saint Didier sur Chalaronne au hameau du Bas Mizériat.
Son père Etienne avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née BAMET avait 24 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit Etienne BULAND mesurait 1.58 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Didier sur Chalaronne 1896 - Les Crozes -



Benoit Etienne BULAND exerçait le métier de cultivateur au moment du conseil de révision.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie le 15/11/1899.
Il est secrétaire du colonel le 23/09/1900.
Il est libéré le 20/09/1902.
Benoit Etienne BULAND se marie à Romans le 7/05/1912 avec Ursule TRIBOULET.


Liste électorale Saint Didier sur Chalaronne 1914.

Le couple a eu deux enfants :

 - Marie Louise née le 11/04/1912 à Saint Didier au hameau des Crozes; mariée à Romans le 3/05/1934 avec Stéphane Joannes Marius ODET.
 - Ursule née le 21/07/1914 à Saint Didier au hameau des Crozes; mariée à Romans le 25/05/1943 avec Joseph JANODY.
 

La guerre


Benoit Etienne BULAND est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il est nommé caporal le 2/09/1914 puis sergent le 1/01/1915.
Il passe au 253e régiment d'infanterie le 9/02/1917.
Il est tué le 17/08/1917 au Chemin des Dames.
Il est inhumé à Ailly (Aisne).
 
Historique du 253e RI

dont extraits : Le 25 juillet, le régiment s'embarque en chemin de fer à la Chapelle-sous-Rougemont ; il débarque le lendemain à Château-Thierry où il apprend sa destination définitive : Le Chemin des Dames.
C'est sur ce secteur qu'avait porté en partie l'offensive d'avril 1917.
Avant cette attaque, l'ennemi occupait les pentes Sud du plateau et avait ainsi des vues directes sur l'Aisne. L'offensive avait rejeté les Allemands de leurs positions et ils n'avaient pu que s'accrocher aux pentes nord du plateau, perdant ainsi tous leurs observatoires sur nos arrières. Après l'arrêt et l'offensive, la réaction ennemie fut violente ; elle se prolongea sans succès pendant plusieurs mois et elle durait encore au moment où la 161e division allait relever la 68e ; c'est en pleine bataille que le 253e allait remplacer dans la zone B du secteur de Cerny-en-Laonnais le 234e régiment d'infanterie.
Le régiment, après avoir cantonné à Verdilly, puis à Mont-Notre-Dame, enfin à Dhuizel, effectue la relève à la gauche de la zone B, dans la nuit du 30 au 31 juillet, à la droite dans la nuit du 31 juillet au 1er août. Si la première relève s'effectue sans incident, il n'en est pas de même de la deuxième : un violent tir de barrage sur les chemins d'accès fait éprouver des pertes sérieuses au 5e bataillon (capitaine FAGES).
Le 2 août, dans la matinée, une violente attaque ennemie se déclenche sur le régiment de droite, le 215e , et englobe la droite du 5e bataillon.
Vers 9 heures, une de nos tranchées est occupée par l'ennemi, qui en est rejeté par une brillante contre-attaque.
Malheureusement, le sous-lieutenant GROUSSET, qui la commande, est tué au cours de ce beau fait d'armes.  Cependant, l'ennemi menace de s'infiltrer entre le 253e et le 215e qui, de son côté, est violemment attaqué ; pendant plusieurs heures, la liaison est perdue entre les deux régiments, mais les 13e et 14e compagnies du régiment, en réserve, parviennent, par une belle manœuvre sous le feu, à la rétablir.
La partie est gagnée ; l'ennemi, repoussé, renonce à sa tentative. Pendant tout son séjour en ligne, le régiment fait toujours belle contenance malgré les incessants bombardements et les tentatives d'assaut d'un ennemi extrêmement agressif.
Le régiment est relevé dans la nuit du 20 au 21 août par le 36e régiment.


Le Chemin des Dames.


Cimetière de Saint Didier (cliquer sur image pour agrandir)