ROZIER Jean Marie Joseph
Ses origines
Jean Marie ROZIER est né le 1/02/1896 à Saint Didier sur Chalaronne au
hameau du Haut Mizériat chez sa grand mère.
Son père Pierre avait 30 ans et était cultivateur à Cormoranche.
Sa mère Marguerite née BRUNEL avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie ROZIER mesurait 1.56 m; il avait les cheveux blond et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier 1911 - hameau du Haut Mizériat -
Marie Marguerite ROZIER est née le 21/06/1900; elle se marie avec Pierre
VERCHERE le 27/12/1920 à Saint Didier; elle décédera le 15/02/1950 à
Saint Didier.
Marie Antoinette ROZIER est née le 2/10/1901; elle se marie avec Etienne
LAFORET le 27/12/1920 à Saint Didier; elle décèdera le 14/04/1977 à
Macon.
(Les 2 sœurs se sont mariées le même jour)
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.
La guerre
Jean Marie ROZIER est incorporé au 133e RI le 9/04/1915.
Il passe au 44e RI le 16/03/1916. Il est tué le 12/09/1916 au combat
sur la Somme.
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Historique du 44e R I |
dont détails :
Bouchavesnes est son objectif.
Le 12 septembre, la 6e brigade de chasseurs, renforcée d'un bataillon du
133e régiment d'infanterie, attaque à 12 h.30, heure de l'attaque
générale. D'un seul élan, les vagues d'assaut franchissent le talus
abrupt de Bois-Marrières, malgré les abatis et les rafales de
mitrailleuses qui les prennent de front et de flanc. Par une véritable
escalade, elles arrivent à une tranchée sous bois fortement organisée
dont les occupants, exténués, sont capturés en quelques minutes de
combat. Une demi-heure après le départ pour l'attaque, fantassins et
chasseurs, parvenus à la crête, aperçoivent le clocher et les maisons de
Bouchavesnes, au fond de la vallée, devant eux. Le 2e bataillon, dont le
chef, le commandant MAHIEU, a été tué en plein combat, est placé face au
village et le 1e bataillon se prépare à attaquer. A 17 h.45, ses vagues
d'assaut font irruption du Bois-Marrières. Elles gagnent rapidement le
ravin, malgré les barrages d'artillerie, et traversent la ligne des
chasseurs qui ne peuvent se retenir d'applaudir devant une marche aussi
bien exécutée. Entraînant avec elles un élément du 28e bataillon de
chasseurs, elles atteignent la grande route de Péronne qui est enlevée
en un clin d'oeil à la baïonnette, et se trouvent enfin face à la grande
tranchée de Bouchavesnes pleine d'Allemands. Mais l'attaque a été si
rapide que l'ennemi semble hésitant. Le commandant DE PÉLACOT, à la tête
de son bataillon, lance ses hommes au cri de « En avant ! » et, en
quelques instants, toute la tranchée est prise. A 19 heures, les
Français tiennent le cimetière et l'entrée du village. Le combat se
poursuit alors de maison en maison et, malgré ses renforts, l'ennemi
finit par succomber. A 19 h.30, Bouchavesnes est au 44e ; il lui donne
400 prisonniers, les seuls survivants de l'importante garnison qui
défendait le village. En pleine nuit, le 3e bataillon bouscule et chasse
les Allemands de la ferme du Bois-Labbé et s'enfonce comme un coin dans
les positions adverses.
Cimetière de Saint Didier (cliquer sur image pour agrandir) |