Saint Didier / Chalaronne
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FONTAINE Frédéric


Ses origines


Frédéric FONTAINE est né le 6/01/1887 à Saint Didier sur Chalaronne au hameau du Bas Mizériat.
Son père Jean Claude avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née PERRACHON avait 24 ans.

 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Frédéric FONTAINE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux brun et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Saint Didier 1906 - Le haut Mizériat -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est exempté en 1901 pour perte de vision de l'oeil gauche.

Frédéric FONTAINE se marie à Illiat le 4/04/1910 avec Antoinette PERROT.


Recensement Saint Didier 1911 - Le haut Mizériat -

Le couple aura une fille le 24/07/1911 Jeanne Marguerite; elle se mariera à Saint Didier le 1/12/1934 avec Jean Baptiste GAY.

 

La guerre

Frédéric FONTAINE est classé service auxiliaire en 1914 par le conseil de révision du 28/11/1914.
Il est incorporé au 15e bataillon de chasseurs à pied à compter du 1/03/1915.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Besançon du 26/04/1915.
Il obtient un sursis d'appel jusqu'au 30/09/1915 pour le battage des céréales à Saint Didier.

Il est tué le 21/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.

Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied.


dont extraits (gallica.bnf.fr)

HARTMANNSWILLERKOPF — Le 20 septembre, c'est sur l'Hartmannswillerkopf que, pour reprendre les positions enlevées à un régiment voisin, les 2e et 3e compagnies précédées d'une section du génie comme cisailleurs, s'élancent; arrêtées par un violent barrage de grenades, elles se cramponnent au sol, font des barrages de sacs à, terre et, , malgré le manque de munitions, ne perdent pas un pouce de terrain. Le 15 octobre, le régiment occupant le secteur de Rehfelsen perd quelques éléments de tranchées. Les 4e et 6e compagnies du 15e, alors au repos, contre-attaquent et, malgré une résistance acharnée de l'ennemi, reprennent la majorité du terrain.

Le lendemain, l'ordre arrive de reprendre à tout prix le sommet de l'Hartmann, dont l'ennemi s'est emparé. Le reste du bataillon, cantonné à Moosch, monte en ligne, et, malgré le feu des mitrailleuses, les 1re et 5e compagnies, appuyées par la 2e compagnie, s'élancent magnifiquement, occupent et dépassent les positions de première ligne allemandes, en faisant 50 prisonniers, et dégagent une compagnie d'un corps voisin, entourée depuis vingt-quatre heures par l'ennemi. Le sommet de l'Hartmann reste entre nos mains, malgré les bombardements furieux et les contre-attaques de l'ennemi.

Le 21 décembre, les 3e, 5e et 1re compagnies s'élancent à l'assaut du Rehfelsen. La 1re, dont le chef vient d'être enterré par un obus, tournoie un moment, puis reprend le mouvement et s'empare d'une mitrailleuse; les trois compagnies s'installent dans la deuxième ligne allemande. La 6e compagnie, prise dans des réseaux, est violemment mitraillée et le capitaine AMIC tombe en tête de sa troupe: ses chasseurs le vengent, prennent une mitrailleuse et font 60 prisonniers. Le soir, la position est retournée ; 100 prisonniers dont 3 officiers restent entre nos mains.