DOUVRE Louis
Ses origines
Louis DOUVRE est né le 27/05/1886 à Saint André le Bouchoux.
Son père Marie avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née PAGET avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis DOUVRE mesurait 1.71 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision (1906) il exerçait le métier de
cultivateur.
Il habitait alors Romanèche Thorins et ses parents Garnerans.
Recensement Garnerans 1906 - Le bourg -
Louis DOUVRE est incorporé au 42e RI le 8/10/1907; il est libéré le
25/09/1909.
Il réside alors à Saint Didier au hameau du bourg.
Recensement Saint Didier 1911 - Hameau de Vannant -
Le 13/04/1913 il réside à Chénas dans le Rhône.
La guerre
Louis DOUVRE est mobilisé au 23e RI le 3/08/1914.
Il et nommé caporal le 29/06/1915.
Le 24/07/1915 il est blessé à La Fontenelle (plaie au coude droit par
balle)
Il est cité à l'Ordre de la brigade le 11/07/1915 : "A fait partie
d'une équipe chargée de s'emparer de vive force d'une excavation
profonde de 4 mètres et occupée par l'ennemi en haut et en bas. A
pleinement réussi grâce à leur mépris du danger et l'impétuosité de leur
attaque. A été blessé à fin d'action.".
Il a été cité à l'ordre de la 41e brigade le 8/08/1915 : "modèle
d'énergie; a été assez grièvement blessé en entrainant son escouade à
l'assaut des tranchées ennemies."
Croix de guerre avec étoiles d'argent.
Il est nommé sergent le 30/10/1915.
Il passe au 44e RI le 13/01/1916.
Il décède le 9/05/1916 à Issy les Moulineaux à l'hôpital auxiliaire n°
24 des suites de blessures de guerre.
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Historique 23e RI |
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Historique 44e RI |
dont extraits (44e RI)
Le 13 avril, après une période de repos au cours de laquelle il est
occupé à des travaux dans la région de Toul, le régiment remonte à
Verdun, dans l'eau et la boue glacée du secteur de Damloup. Des
bombardements d'une violence inouïe lui causent de lourdes pertes ; le
froid et la neige sévissent comme en plein hiver et augmentent les vides
dans les unités. L'organisation du terrain n'en est pas moins conduite
d'arrache-pied et, grâce à sa vigilance, le 44e enlève à l'ennemi toute
velléité d'attaque. Il réussit même plusieurs coups de main et finit par
dominer nettement l'infanterie adverse. Le 27 avril, le régiment est
relevé. Mais quinze jours de combat et de stationnement sous la pluie et
dans la boue ont rendu l'état sanitaire extrêmement précaire.
Extraits JMO 44e RI
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