BUATHIER Jean Léon
Ses origines
Jean BUATHIER est né le 9/03/1898 à Saint Didier sur Chalaronne au
bourg.
Son père Marie Louis Frédéric avait 48 ans et était journalier.
Sa mère Marie Julienne née CHAPONNIER avait 39 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean BUATHIER mesurait 1.79 m; il avait les cheveux roux et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de pâtissier.
Il était célibataire.
La guerre
Jean BUATHIER est incorporé au 23e RI à compter du 17/04/1917.
Il passe au 106e RI le 6/04/1918.
Il est tué le 15/10/1918 aux combats du Mont d'Origny.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Saint Quentin (Aisne) Tombe 2956
Son frère Prosper participa à la guerre; il a été blessé mais a survécu
à la guerre.
Il se retire à Lyon rue du souvenir; il décède le 30/04/1925.
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106e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Le 28 Septembre, il se portait par Ham et Essigny-leGrand, sur
Harly (est de St-Quentin) qu'il atteignait le 9 Octobre et de là à
Fonsomme, en réserve générale. Redescendu à Homblières le 13, il se
rapprochait des lignes le 14 à la veille de livrer les derniers combats
dans lesquels les jeunes gars des classes 17 et 18 devaient se montrer
dignes de leurs aînés. Le soir, en effet, le Régiment recevait l'ordre
de gagner Neuvillette, franchir l'Oise, doubler dans la nuit le 248(1
qui formait tête de pont sur la rive gauche, puis nu petit jour attaquer
vigoureusement et pousser dans la direction de Guise.
La première partie de ce plan fut aisément exécutée et le 15 au
matin le régiment se trouvait prêt à l'attaque, les 20 et 3° bataillons
en première ligne, le 1er en soutien.
Au point du jour nos vagues d'assaut s'élançaient avec un
magnifique entrain et franchissaient environ 400 mètres.
Mais, là, prises sous le feu de nombreuses mitrailleuses, elles devaient
s'arrêter et toutes les tentatives obstinément répétées au cours de la
journée par nos troupes et nos patrouilles pour gagner du terrain ne
purent réussir.
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