FALCONNET Laurent Claude
Ses origines
Laurent FALCONNET est né le 16/12/1875 à Saint Didier sur Chalaronne au
hameau du Haut Mizériat.
Son père Claude Etienne avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Philippine FALCONNET avait 25 ans.
Laurent Claude FALCONNET est le frère de Jean Claude FALCONNET tué le
4/09/1916 et figurant sur le monument aux morts de Saint Etienne sur
Chalaronne.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Laurent FALCONNET mesurait 1.58 m; il avait les yeux châtain clair et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier 1896 - Haut Mizériat -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Laurent FALCONNET bénéficie d'une dispense article 21 "Ainé de 7 enfants
vivants".
Il est incorporé au 21e RI à compter du 12/11/1896; il est libéré le
19/09/1897.
Laurent FALCONNET se marie le 22/11/1900 à Saint Didier sur Chalaronne
avec Marie Louise MELINAND née à Vauxrenard le 16/11/1879.
Recensement Saint Didier 1911 -Haut Mizériat -
Sa fille Jeanne Marie se mariera à Thoissey le 10/07/1931 avec Joanny
JOLY.
La guerre
Laurent FALCONNET est mobilisé le 3/08/1914 au 55e RTI puis il passe au
49e RTI le 18/05/1917.
Il décède le 2/10/1918 au bois de Malvaux (Haut Rhin).
Il est inhumé au cimetière de Giromagny.
Il a reçu la médaille militaire le 8/12/1920 : "Très bon soldat, très
dévoué; mort le 2/10/1918 suite à des blessures reçues en service
commandé".
Gallica.bnf.fr (extraits)
Le 29 mai, le bataillon était relevé par un bataillon actif, du
89e R. I., qui devait lui-même céder la place immédiatement à des unités
américaines.
Depuis cette date, le bataillon fut employé à des travaux divers,
dispersé de Delle à Giromagny,
avec P,. C. à Belfort, sous la direction de l'artillerie, du génie et du
service routier de l'armée. Il a continué à remplir avec beaucoup de
discipline, de conscience et d'entrain tout son devoir. Mais son
histoire de guerre était terminée. Le 1er juin, en effet, deux
compagnies furent mises à la disposition du service des routes, la 1re à
Delle et Grandvillars, la 2e. à
Rechotte ; les deux autres à la disposition du génie, la 3e compagnie à
Bussang et la 4e à Belfort. Le bataillon resta commandé par le capitaine
Boissard, promu chef de bataillon à la date du 21 mai 1918. Au mois de
juillet, les compagnies se trouvaient dispersées dans la Haute-Saône, le
Territoire de Belfort et le Doubs, suivant les besoins locaux du service
des routes, du génie ou du service forestier. Le 10 septembre eut lieu
un regroupement partiel dans la région de Belfort, mais en novembre la
1re compagnie se rendit par chemin
de fer à Vauvray (Doubs) pour y faire le service de douane à la
frontière suisse ; la 2e compagnie se porta à Essert, à la disposition
du service forestier.
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