RAPHANEL Michel
Ses origines
Michel RAPHANEL est né le 24/09/1887 à Mogneneins au hameau de Flurieux.
Son père Antoine avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née FROMENT avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Michel RAPHANEL mesurait 1.64 m; il avait les cheveux brun et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
La famille vient s'installez assez rapidement à Saint Didier sur
Chalaronne au hameau du Bas Mizériat.
Recensement Saint Didier 1896 - hameau du Bas Mizériat -
Au moment du conseil de révision (1907) il exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 8e régiment de chasseurs à compter du 1/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Une soeur, Jeanne, vient agrandir la famille installée au hameau de
Trêve Giroud.
Recensement Saint Didier 1911 - hameau de Trêve Giroud -
Sa soeur Marie est installée au hameau de Bourchaneins.
Recensement Saint Didier 1911 - hameau de Bourchanin -
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Marie RAPHANEL |
Le 22/11/1913 il s'installe à Dracé(Rhône) chez Jean RACLET.
Le 5/05/1914 il revient à Saint Didier sur Chalaronne chez BAS au hameau
de Vanant.
La guerre
Michel RAPHANEL est mobilisé le 5/08/1914 au 9e régiment de hussards.
Il passe au groupe léger de la brigade de cavalerie d'Orient le
19/10/1915.
Il passe successivement au :
- 13e régiment de chasseurs le 1/01/1916,
- 4 et 9e régiment de cuirassiers le 16/02/1917
- 5é régiment de cuirassiers le 15/01/1918
- 9e régiment de cuirassiers le 4/04/1918
Il disparait le 9/06/1918 à Elincourt (Oise); son décès sera fixé à
cette date par le tribunal de Trévoux le 25/10/1921.
Il a reçu la médaille militaire à titre posthume "Bon cavalier, brave
au feu, s'est toujours conduit vaillamment; tombé pour la France le
9/06/1918 au plateau de Saint Claude."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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L'offensive allemande du 9 juin 1918 |
dont extraits :
Tout le monde, sur le plateau Saint-Claude, a compris que l'heure
grave attendue depuis plusieurs jours a sonné !
Et quand le colonel lance à 0 h. 20, de son P. C. du château de
Bellinglise, l'ordre d'occuper les emplacements de combat, les trois
bataillons sont prêts à partir. Tous ces hommes, dont beaucoup vont être
tués ou blessés dans quelques minutes, se sont d'eux-mêmes équipés dans
la tragique obscurité des carrières à peine percée par la lumière de
quelques lampes électriques. Leurs gestes sont précis et sobres, leurs
paroles rares, et leurs traits plus graves. C'est qu'ils connaissent la
grandeur du sacrifice qui va leur être demandé de nouveau et que tous
d'une même âme viennent d'y consentir.
Aussitôt quitté l'abri des carrières, c'est l'enfer ! Toutes les
communications, toutes les batteries, sont copieusement arrosées ;
néanmoins, le masque sur la figure, les compagnies s'enfoncent dans la
nuit et péniblement gagnent leurs emplacements. ....
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