Saint Didier / Chalaronne
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PENIN Louis


Ses origines


Louis PENIN est né le 17/03/1886 à Saint Didier sur Chalaronne au bourg.
Son père Jean Marie avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née RUDE avait 28 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis PENIN mesurait 1.56 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé  : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Didier 1896 - Le bourg -


Au moment du conseil de révision (1906) il exerçait le métier de cultivateur.
A cette époque lui et sa famille habitait Saint Etienne sur Chalaronne.
Lors du conseil de révision il a été classé service auxiliaire en raison d'un goitre.
Il est incorporé au 4e régiment du Génie à compter du 7/10/1907; il est libéré le 25/09/1909.

En 1910 il réside à Saint Etienne sur Chalaronne au hameau de la Graille.
A partir de 1911 il est à Saint Didier au hameau d'Offanant.


Recensement Saint Didier 1911 - hameau Offanant -

Louis PENIN avait un frère Jean Marie né à Illiat le 29/01/1882.
Il résidait à Saint Etienne avant le guerre au hameau des Caillatières.



Son frère Jean Marie, marié en 1909, fut blessé 2 fois; il perd l'oeil gauche à Souchez le 14/07/1915.

 

La guerre

Louis PENIN est classé service armé par la commission de réforme de Bourg et incorporé au 23e RI (2e compagnie) à compter du 24/11/1914.
Il est tué le 22/06/1915 à La Fontenelle (Vosges).
Il est inhumé à la Nécropole nationale La Fontenelle à Ban-de-Sapt (Vosges) tombe n° 585.

Historique du 23e R I

dont extraits :
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à l'attaque.

Malgré nos pertes considérables, malgré 1e bouleversement presque total de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des renforts.

A 22 h. 15, ceux-ci arrivent enfin : ils comprennent un bataillon du 37e Régiment d'infanterie coloniale et un bataillon du 43e territorial.
Le lieutenant-colonel Sohier, commandant l'infanterie du secteur, qui était monté à la Vercoste dans le courant de l'après-midi et y avait pris la direction de la défense, organise aussitôt, avec ces éléments, une contre-attaque de six compagnies qui débouchent à 1 h15, vers la crête 627, après une préparation d'artillerie malheureusement insuffisante.
Malgré les difficultés que présente une progression de nuit dans un terrain entièrement bouleversé et balayé par le feu intense des mitrailleuses, nos colonnes d'attaque réalisent d'abord quelques progrès, mais elles sont arrêtées au lever du jour (3 h. 30) par un puissant tir de barrage que l'ennemi dirige sur elles.