BAS Benoit
Ses origines
Benoit BAS est né à Illiat le 10/02/1890 au hameau des maisons brulées.
Son père Jean Denis avait 38 ans (16/04/1851 à Crottet au bief Godard)
et était cultivateur.
Sa mère Annette née JACQUON avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit BAS mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Il avait une grande cicatrice sur la joue gauche.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision (1910) il exerçait le métier de
cultivateur et vivait avec sa famille à Saint Didier sur Chalaronne.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie de Belley à compter du
10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Le 19/11/1913 il est à Belley chez le cantinier GOUILLERE au 133e.
Il avait 2 sœurs :
Marie Claudine et Benoite Catherine
La guerre
Benoit BAS est mobilisé le 2/08/1914 au 133e régiment d'infanterie.
Il est cité à l'ordre du régiment du 9/09/1916 : "Exemple de bravoure
et d'entrain; sous un violent bombardement a assuré sans défaillance la
surveillance de son secteur."
A reçu la croix de guerre avec étoile de bronze.
Il décède le 20/04/1917 dans la région de Reims.
Il est inhumé à Loivre dans la fosse collective tombe 3.
Il est cité à l'ordre de la 41e division le 7/05/1917 : "très bon
fusilier mitrailleur; le 20/04/1917 au cours d'une action est allé se
mettre en batterie sur un terrain violemment battu par l'artillerie
ennemie pour protéger le flanc de sa section. Tombé glorieusement en
accomplissant sa mission."
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Historique 133e RI |
Dont extraits (gallica.bnf.fr) Nos soldats étaient partis avec
un bel enthousiasme à l'assaut d'un ennemi dont ils connaissaient la
force. Nos pertes furent sensibles mais ne pouvaient se comparer à
celles des Boches. Ceux-ci avaient en effet perdu près de 200 tués et de
100 blessés. En outre nous leur avions enlevé 300 prisonniers, 7
mitrailleuses, 6 minen et lance-bombes, 800 fusils, 60.000 cartouches et
un important matériel de toute sorte. Le régiment resta encore quatre
jours en ligne sur des positions que l'ennemi, de dépit, bombardait avec
rage, et fut relevé dans la nuit du 24 au 25 avril.
Ces quelques jours de luttes avaient privé le 133e de quelques-uns de
ses meilleurs éléments en cadres et hommes, d'entraîneurs comme les
capitaines Farjat ou Vicaire qu'il avait vus passer du grade de sergent
à celui de capitaine, et tant d'autres qu'on laissa là pour toujours.
Loivre
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