Saint Didier / Chalaronne
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MOYAT Antoine André


Ses origines


Antoine MOYAT est né le 6/04/1887 à Chatillon sur Chalaronne rue du Couvent.
Son père Claude avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née MICHELON avait 28 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine MOYAT mesurait 1,69 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Il avait une cicatrice sur la joue gauche.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre




Recensement Chatillon 1896 - Rue du couvent -

A noter que Antoine ne figure pas sur cet état. Son frère Gustave a été prisonnier en juillet 1917 et rapatrié après la fin de la guerre.
Son frère Jean Claude marié le 22/05/1911 avec Simone GUYOCHON disparait le 6/10/1915 à Tahure; il figure sur le monument aux morts de Thoissey.

Au moment du conseil de révision (1907) il exerçait le métier de maçon et habitait Saint Didier de même que ses parents.
En 1908 et 1909 le conseil de révision lui trouve "un périmètre et un poids insuffisant" et "une faiblesse relative avec les orteils en marteau".
Il est incorporé le 8/10/1909 au 4e régiment de génie.
Il est libéré le 24/09/1911.
Antoine MOYAT se marie le 15/04/1912 à Saint Didier avec Marie Louise LAPIERRE.

Le couple aura 2 enfants :
 - Marie Gabrielle née le 9/08/1912; elle épousera le 20/01/1938 à Mogneneins Antoine GAILLARD; elle décède à Pierre Bénite le 3/06/1983.
 - Andrée née le 16/10/1913; elle épousera le 14/05/1941 à Mogneneins Claudius BERTHELON; elle décède à Macon le 27/04/1977.

 

La guerre

 

Antoine MOYAT est classé service armé le 4/11/1914.
Il est incorporé au 60e régiment d'infanterie à compter du 24/11/1914.
Il est nommé caporal le 1/10/1915
Il est blessé le 22/02/1916 à Samogneux à l'épaule droite et au bras droit.
Il passe au 57e RI le 5/03/1917.
Il est cité à l'Ordre du régiment "Très bon gradé; a entrainé son escouade à l'assaut des tranchées ennemies avec un allant superbe le 5/05/1917. Il s'est fait remarquer par son calme et son mépris du danger".
Croix de guerre.

Antoine MOYAT est tué le 30/04/1918 au combat de Dives Mont Renaud (Oise).
 
Historique 57e RI


Le Mont Renaud dont extraits
Au printemps 1917, l'armée allemands quitta Noyon pour se replier sur la Ligne Hindenburg
Le 21 mars 1918, au cours de l'offensive Michael, les troupes allemandes occupèrent de nouveau Noyon après la bataille de Noyon du 23 au 25 mars.
Du 26 au 30 avril 1918, de violents combats se déroulèrent à proximité du mont Renaud provoquant la destruction de la ville de Noyon par les bombardement de l'armée française.
Ces bombardements avaient pour but de limiter les capacités logistiques de l'armée allemande afin de lui barrer la route de Paris par la vallée de l'Oise et de conserver à l'armée française un point d'observation sur la région à l'armée française. Le mont Renaud lui-même fut totalement ravagé et son château totalement détruit. Le 57e régiment d'infanterie de ligne tint la position au prix de lourds sacrifice humains.
Expulsées de Noyon après de durs combats de rue, les troupes françaises s'arc-boutèrent sur la colline du mont Renaud, à la sortie sud de la ville, sur la route de Compiègne. Il s'agissait d'une position clé. Les forces qui contrôlaient la colline pouvaient contrôler le site de Noyon. Le commandement français ordonna à l'artillerie d’effectuer le pilonnage systématique de Noyon.
Le dernier jour d'avril 1918, la bataille de ce « Verdun noyonnais » s'acheva. À vingt-trois reprises, les Stosstruppen, les troupes d'assaut allemandes, s'étaient lancées à l'assaut de la colline. À chaque fois, elles furent repoussées.
Le 57e R I laissa 721 de ses 2 000 hommes sur les pentes du mont Renaud. L'ultime assaut du 30 avril, contré par le 123e RI. venu relever le 57e, provoqua la mort de 369 hommes en une seule journée.