Saint Didier / Chalaronne
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DUVILLARD Pierre Auguste


Ses origines


Pierre DUVILLARD est né le 8/09/1891 à Saint Didier sur Chalaronne au bourg.
Son père Antoine avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine née QUESSARD avait 28 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre DUVILLARD mesurait 1.64 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Pierre DUVILLARD est apprenti chez François MORIN.


Recensement Saint Didier 1906 - Le bourg -

Ses parents, frères et soeur habitent également au bourg.



Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de plâtrier peintre.
Pierre DUVILLARD est incorporé le 10/10/1912 au 5e régiment d'artillerie de campagne.
Il est maitre pointeur le 10/11/1913.

 

La guerre
 

Historique du 5e régiment d'artillerie de campagne

REGION MINAUCOURT-MESNIL-LES-HURLUS
Dans la nuit du 11 au 12 mars, les deux premiers groupes prennent leurs positions dans la région du Balcon ; le 1er à l’est, le 2e à l’ouest et entre les deux une batterie du 3e groupe, dont les autres batteries restent en réserve, prêtes à se porter en avant si les attaques projetées dans la région de la cote 196 réussissent. Après une série d’attaques, appuyées par les feux de nos batteries, les 12, 13, 14 et 15 mars, le 174e régiment, ayant à sa gauche le 170e R.I., atteint la cote 196, où il parvient à se maintenir malgré la violence des contre-attaques et l’intensité des bombardements ennemis. Mais il n’est plus possible, à ces troupes éprouvées par une lutte opiniâtre, de progresser et la relève de l’infanterie commence dès le 21(1).
Les batteries ne sont relevées que le 28 et, au cours de ces violents combats eurent beaucoup à souffrir du tir des batteries ennemies, en particulier le 1er groupe.

Il est cité à l'Ordre du régiment : "Excellent pointeur, le 16/03 a continué son tir avec précision malgré le bombardement qui venait d'enterrer deux de ses camarades dans leur abri et jusqu'à ce que sa pièce ait été mise hors service par son obus".
Croix de guerre avec étoile d'argent.

Il décède le 5/05/1916 à l'ambulance de Dugny (Meuse) suite à des blessures de guerre.

OPERATIONS DANS LA REGION DE VERDUN
TRANCHEE DE CALONNE

Ce jour-là, les batteries embarquent à Chalons, débarquent dans la nuit du 27 au 28 et dans la journée du 28 à Verdun, vont cantonner à Thierville.
Par suite de l’avance de nos troupes dans la région des Eparges, les Allemands prononcent de vigoureuses attaques dans les bois de la région de la Tranchée de Calonne (ravin de Ronvaux). Les régiments de la division sont chargés d’enrayer le mouvement, en particulier sous la protection des feux du 1er groupe qui, le 30 avril, se met en batterie non loin du carrefour des Trois-Jurés. Les autres groupes, après quelques déplacements, viennent occuper quelques emplacements de batterie dans le secteur de Charny et de Chattancourt.
Dans la région de la Tranchée de Calonne, le mouvement de l’ennemi est enrayé et, le 13 mai, les groupes sont relevés.
Le 14, toutes les batteries s’embarquent en chemin de fer pour débarquer, le 16 mai, en Artois





Surligné en jaune : sites figurant sur la carte.