ALBAN
Jean Louis
Ses origines
Jean Louis ALBAN est né le 22/02/1887 à Sulignat aux Cruets.
Son père Antoine avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère
Jeanne Marie Louise née MANTILLIER avait 30 ans.
Les Cruets
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis ALBAN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Sa mère devenue veuve se remarie le 30/10/1895 à Saint André d'Huiriat
avec Jean Pierre BAS également veuf (de Jeanne Marie GREFFET).
Recensement Saint André d'Huiriat 1896 - Les Plattières -
Jean Louis ALBAN s'engage volontaire pour 3 ans le 3/11/1905 au titre du
23e RI.
Il est libéré le 3/11/1908.
Il se marie à Morancé le 21/01/1909 avec Jeanne BUFFIN demeurant à
Morancé et née Belmont (Rhône) le 1/11/1885 (décédée à Trévoux le
25/08/1959).
Recensement Trévoux 1911 - Rue de l'hôpital -
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants (pas de naissance sur
Trévoux entre 1911 et 1915).
La guerre
Jean Louis ALBAN est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 à Méhoncourt par balle au mollet gauche.
Il est tué le 22/06/1915 à La Fontenelle; il faisait partie de la 3e
compagnie.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'LA FONTENELLE' Ban-de-Sapt (88 -
Vosges) tombe 938.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Saint André
d'Huiriat.
|
Historique du 23e RI |
dont extraits :
Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai
assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la garde du
large secteur compris entre Herrman-père et le bois du Palon. C'est le
sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er bataillon (commandant
Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos
ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir
d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle
et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des
renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La
Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les
tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris
défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à
l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré 1e bouleversement presque total
de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à
pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire
supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes
de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs
organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que
par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son
effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La
Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des
renforts.
|