Trévoux
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LAROCHE Jean


Ses origines

Jean LAROCHE est né le 11/03/1880 à Quincieux (Rhône).
Son père Jean Pierre avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née GELET avait 22 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean LAROCHE mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Trévoux 1901 - Quartier Béluison -

 - Louise
 - Guillaume


Au moment du conseil de révision Jean LAROCHE exerçait le métier de maçon.
Il est incorporé au 3e bataillon de chasseurs à pied le 15/11/1901.
Il est nommé caporal le 20/09/1902.
Il est libéré le 18/09/1904.
Il réside début 1909 à Villeurbanne au 48 rue de Jonage puis au 30 avenue du Parc de Bonneterre où il exerce le métier de maçon.
Jean LAROCHE se marie le 11 juillet 1908 à Villeurbanne (69) avec Péroline ROBERT.


Recensement Villeurbanne 1911 - 30 avenue du Parc de Bonneterre -


Recensement Villeurbanne 1921 - Avenue du Parc de Bonneterre -

Le couple a eu un fils Désiré.
Le père de Jean LAROCHE est décédé le 23/10/1918 à Trévoux; sa mère vivait toujours à Trévoux après guerre.


Recensement Trévoux 1921 - Quartier Montsec -
 

La guerre

Jean LAROCHE est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 24/07/1915 à la Fontenelle (Vosges).
Il décède de ses blessures à l'hôpital Saint Charles de Saint Dié le 25/07/1915.
Il est cité à l'ordre de la 82e brigade le 19/08/1915 : "Bon chef d'escouade; a été blessé grièvement; amputation de la jambe droite."
Croix de guerre avec étoile.
Il est inhumé à la nécropole nationale Les Tiges Saint-Dié-des-Vosges (Vosges) tombe Carré A Numéro 348.

Historique du 23e RI

dont extraits : La préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ; les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses, atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le Commandant de cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures, les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le groupe cycliste, se constituent prisonniers.


Extrait des pertes du régiment.