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NEBOUT Emile Auguste
Ses origines
Emile Auguste NEBOUT est né le 7/11/1884 à Dammartin dans le Jura.
Son père Jean avait 24 ans et était soldat en garnison à Saint Etienne
(Loire).
Sa mère Marie Josèphe née LEPEUT avait 23 ans.
Cimetière de Blacé Carré 6 tombe 27.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Emile Auguste NEBOUT mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Emile Auguste NEBOUT exerçait le métier
d'épicier à Chalon sur Saône.
Ses parents résidaient à Blacé.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
En 1908 il réside à Nanterre 2 rue Saint Germain puis à Fontenay aux
roses 4 place de la mairie.
Emile Auguste NEBOUT se marie à Dammartin le 20/04/1909 avec
Françoise Eugénie Joséphine LEPEUT.
Il s'installe à Trévoux.
Recensement Trévoux 1911 - Rue du palais -
- Georges Emile né à Trévoux le 4/09/1910; marié à Senan (Yonne) le
4/04/1936 avec Andrée Marie Madeleine VIAL.
- Simone Suzanne née à Trévoux le 10/09/1912; mariée à Gleizé le
16/07/1948 avec Philippe MONFRAY.
- Raymond Auguste Aimé né à Trévoux le 2/10/1913; marié à Saint Martin à
Vercors le 22/07/1939 avec Simone Marie Rose Marguerite GILHARD.
Liste électorale Trévoux 1914.
La guerre
Emile Auguste NEBOUT est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est blessé le 22/06/1915 à Reillon : plaies multiples par éclats
d'obus.
Il décède à l'hôpital auxiliaire 102 de Lunéville le 22/07/1915.
Il reçoit une citation le 8/07/1915 : "Belle attitude au feu grièvement
blessé au moment àù il aidait à l'embarquement des blessés pndant un
bombardement intense."
Médaille militaire avec palmes.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : En juin 1915, le Régiment est transporté dans le
secteur Reillon, Leintrey,
Veho (16 kilomètres est de Lunéville). Dans la nuit du 19 au 20 juin,
les deux bataillons attaquent les organisations ennemies situées à
cheval de la route Reillon-Gondrexon (bataillon DUNOD), jusqu’à la cote
293 incluse (bataillon BERTHELOT). Malgré la bravoure déployée, au petit
jour les objectifs ne sont pas tous atteints et l’ennemi contre-attaque
avec ses réserves. Le 223e se cramponne au terrain et conserve ce qu’il
a conquis dans la nuit. En fin de journée, une brillante charge à la
baïonnette, à laquelle participent un peloton de la 20e compagnie, la
23e compagnie, permet à nos troupes de briser la résistance ennemie et
de faire de nombreux prisonniers. Le 223e s’installe dans les tranchées
allemandes et organise rapidement ses nouvelles positions pendant les
jours suivants.
JMO du 223e RI
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