Trévoux
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BARBET Georges Joseph


Ses origines

Georges BARBET est né à Lyon 4e le 30/03/1897.
Son père Louis Camille avait 35 ans et était laitier.
Sa mère Claudine née BELOUGUET avait 33 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Georges BARBET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Trévoux 1906 - Rue de la gare - (chenilleur : confectionne de la passementerie appelée "chenille").

 - Blanche Marie Francine née le 5/12/1893 à Lyon 4e; décédée le 12/05/1975 à Trévoux.
 - Antoine Marcel né à Lyon 4e au 4 rue Belfort le 19/08/1895; marié à Lyon 7e avec Thérèse FERREAU le 8/05/1928.

Au moment du conseil de révision Georges BARBET exerçait le métier d'employé de commerce au 72 rue Burdeau à Lyon.


Cimetière Limonest.
 

La guerre

Georges BARBET est incorporé le 8/01/1916 au 172e RI.
Il passe au 42e RI le 20/06/1917.
Il est cité à l'ordre du régiment le 6/06/1918 : "Soldat parfait, remarquable de calme et de courage; s'est déjà fait remarquer pour sa belle conduite à Verdun en 1917; s'est encore distingué aux affaires du 15 au 29/05/1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est nommé caporal le 27/07/1918.
Il est tué le 18/09/1918 au plateau de Laffaux (Allemant).
 

Historique du 42e RI

dont extraits : Dix jours plus tard, le Régiment fournit un nouvel effort sous Laffaux.
Du 16 au 19 septembre inclus, jeté sans préparation dans la bataille et mis successivement à la disposition des 128e et 127e D. I., le 42e combat sur le plateau âprement défendu que commandent le Chemin des Dames et le fort de la Malmaison.
Par une succession ininterrompue d'attaques et de contre-attaques, il entame profondément les lignes de défense ennemies. Donnant l'assaut souvent 2 fois par jour, repoussant les retours offensifs de l'ennemi toujours menés par de très sérieux effectifs, il a réduit le système de tranchées puissamment fortifié du plateau de l'Ange-Gardien. Il s'est emparé de la solide place d'armes du bois et du ravin de la Colombe ; il a pris et nettoyé les Carrières Souterraines et avancé son front jusqu'au delà du chemin creux de la Râperie à la ferme Colombe. Au cours des luttes victorieuses qu'il a soutenues sur ce terrain, battu perpétuellement par les feux d'une artillerie formidable dans des régions dénudées et bouleversées, rappelant celles de Verdun ou bien de Locre, le 42e a réussi à capturer en 4 jours de bataille, 419 prisonniers dont 12 officiers appartenant à 10 régiments différents, pour la plupart des troupes d'élite.


Extrait des pertes du régiment.