Trévoux
(Accueil)

ALBAN Jean Louis
ASTIER Henri Victorin Marius
BACON Henri
BACON Pierre Paul
BARBET Georges Joseph
BARDIN Jules Marius
BARRET Claudius Louis
BARTHELEMY Charles Edouard Maxime
BOURG Annet Auguste
BREYTON Pierre
BRUFFIN Jean Baptiste
BUTAVAND Henri Jean Charles
CINIER Joseph Albert
CLAIR Henri
COLLET Alexis
COLLET Jean Baptiste Frédéric
COUTURIER Henri
CURTET Auguste Alexandre
CURTET Jean Marie Alphonse
DESPLACES Jean François André
DEVIEGUE Albert Pierre
DIOT Louis Georges
DUGELAY Philibert
D'URBAL Henri
DUTOUR Hippolyte Jean
FARMOND Alfred Octave
FAUSSURIER Joseph Emile François
FAVRE Justin Marie
FENOUILLET Joseph
FERRAGATTO Jules Edouard
FOUET Louis
GENILLON Ennemond
GIRODON Joseph
GRANJON Jean Pierre
GUILLOT Louis
JANION François Jean Marie
JEUNET Léon Xavier Séraphin
LABROSSE Claude
LACOUR Antoine
LAJOIE Jean Antoine
LAROCHE Jean
LAURY Abel Alexandre
LEBAIL Joseph Augustin
LEGER Charles Jean
LOUP Jean
MARTIN Hugues Antoine
MARTIN Pierre
MARTINET Antoine
MAUREL Fernand Jérôme Prosper
MICHEL François Antoine
MICHELON Pierre
MONCORGE René Adrien
MOREL Louis Étienne
MUNET Joseph
NAMIAND Benoît Antoine
NEBOUT Émile Auguste
PATIN Antoine Tony
PECHARD Claude
PECHARD Claudius
PERRET Honoré Paul Prosper
PERRIN Louis Antoine
PERRIN Pierre Joseph
PEYROCHE Jean Marie Georges
PLAGNARD Rémi Auguste
PLATRET Jean Baptiste
PONCET Charles
POUGET Claudius
RAGEAUD Jean Marius
REY François Joseph
ROBERT Paul Eugène
ROBERT René Nicolas
ROCHER Joseph Gustave
ROLLET Antoine
SAIVE Gustave Jean
SAMBARDIER Claude
SENTUPERY Emile Jean
SOMBARDIER Joseph Albert
THENON Paul Claude



 

 

DIOT Louis Georges


Ses origines

Louis DIOT est né le 19/12/1876 à Trévoux.
Son père Claude Marie était avoué et maire de Trévoux (mire de 1884 à 1887); il avait 44 ans.
Sa mère Françoise Laurentine Marie Joséphine née MAZUYER avait 38 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis DIOT mesurait 1.60 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Trévoux 1881 - Quartier des Fours à chaux -

Au moment du conseil de révision Louis DIOT était étudiant.
Il est ajourné en 1897 et 1898 pour faiblesse.
Il est classé services auxiliaires en 1899 (perforation du tympan).
 



Recensement Trévoux 1901 - Quartier Sidoine - (Son père est décédé le 9/02/1891)

Il avait un frère François Louis (1865 - 1899) avoué marié à Jeanne Marguerite Alexandrine MANCARDI.
Leur fille Marie Antoinette Jeanne Laurentine née à Trévoux le 11/12/1914; mariée le 23/03/1917 à Trévoux avec Pierre Paul Henri GAYOT; décédée à Gleizé le 29/03/1984.


Recensement Trévoux 1911 - Quartier Sidoine -


Liste électorale Trévoux 1914.

Louis DIOT était célibataire.
 

La guerre

Louis DIOT est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du 17/08/1914.
Il est incorporé au 55e régiment territorial d'infanterie le 19/08/1914.
Il passa au 102e régiment d'infanterie le 27/03/1915.
Il disparait le 25/09/1915 à Auberive sur Suippes (Marne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 29/04/1920.

Historique du 102e RI

dont extraits : Du 24 mars au 30 août, le régiment occupe les tranchées devant Jonchery, en Champagne. Vie dure et monotone, sans gloire apparente. Durant ces mois, il y a toujours un bataillon en réserve qui peut se reposer et s’instruire. Le calme relatif est mis à profit et quand on demandera au régiment un nouvel effort, il sera prêt. Le 102e est relevé pour venir prendre une nouvelle place sur la rive gauche de la Suippe, en face d’Auberive. Il organise le terrain et se prépare par un travail de pionniers très assidu à prendre part à l’attaque générale qui se déclenchera le 25 septembre. Le régiment est placé entre Auberive et la voie romaine, à gauche et en arrière du 315e . Sa mission est d’enlever le saillant sud-ouest des défenses adverses (fortin de Vaudesincourt) en même temps que 315e abordera Auberive. Le mouvement est déclenché à 9 h 30. Les 7e et 8e compagnies s’élancent pleines d’ardeur à l’assaut, mais, tandis que le 315e réussit pour un moment à passer, elles sont arrêtées par des défenses accessoires importantes non entamées. Les 5 e et 6e compagnies arrivent en deuxième vague. Les hommes se font bravement tuer, mais l’attaque de front ne peut plus réussir. Le colonel essayera avec le 3e bataillon d’abord, avec deux compagnies du 1er ensuite de contourner l’obstacle par la gauche. Tous les élans seront brisés. Le colonel BLIN, commandant le 102e , est blessé. Le commandement passe au commandant bientôt lieutenant-colonel VICQ. Le régiment venait une fois de plus de se comporter brillamment. Les pertes étaient importantes, attestant le courage des hommes (651 soldats, tués ou blessés, le 2e bataillon perdant tous les officiers et le 3e plus de la moitié des siens). Le régiment reste en place et organise la position. Relevé le 29, il reste au repos à Somme Yèvre jusqu’au 11 novembre, puis entre en ligne entre Ville-sur-Tourbe et l’Aisne, dans le sous-secteur d’Hauzy.