FAVRE Justin Marie
Ses origines
Justin FAVRE est né le 18/07/1886 à Thézillieu à Sainte Blaizine.
Son père Louis Gabriel avait 22 ans et était militaire au 4e régiment
d'artillerie à Besançon.
Sa mère Louise Eugénie CARTET avait 17 ans.
Thézillieu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Justin FAVRE mesurait 1.68 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Thézillieu 1901 - Le bourg -
- Gabriel Henri né le 23/05/1890; tué le
21/01/1916.
- Maurice Marcel a servi dans les FFI de juin à septembre 1944.
Au moment du conseil de révision Justin FAVRE exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 9/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Justin FAVRE se marie à Nattages le 8/08/1911 avec Marie Augustine
MAILLET demeurant et née à Thézillieu Nattages le 1/04/1892.
Début 1911 il est à Jassans; en 1912 il est à Trévoux comme chef de gare
à la Compagnie des chemins de fer du Sud Est.
Marie Augustine MAILLET décède le 28 décembre 1913 à Nattages à l’âge de
21 ans.
Justin FAVRE se remarie à Trévoux le 11/06/1914 avec Jeanne Marie
L'HOPITAL demeurant et née à Trévoux le 5/04/1893.
Jeanne Marie L'HOPITAL se remarie le 27/03/1920 à Trévoux avec Benoit
VIAL; elle décède à Trévoux le 9/10/1950.
Recensement Trévoux 1921 - Grande rue nord - (Justin FAVRE et
Jeanne Marie L'HOPITAL n'ont pas eu d'enfants).
La guerre
Justin FAVRE est mobilisé le 3/08/1914 au 333e RI.
Il est tué le 25/10/1916 en avant de Verdun au fort de Vaux.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Thézillieu.
Monument aux morts de Thézillieu.
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Historique du 333e RI |
Dont extraits : C'est plein d'enthousiasme qu'il
s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard
il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de
l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis
arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre
le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et
contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées,
organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois
de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de
l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit
seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se
trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par
une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus,
entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux
d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend! pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative.
Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une
perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sa mission « tenir »; il ne cède rien
et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre
Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.
Extrait des pertes du régiment.
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