DUGELAY Philibert
Ses origines
Philibert DUGELAY est né le 26/08/1881 à Lachassagne (Rhône).
Son père
Jean Marie avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née DUPUIS avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philibert DUGELAY mesurait 1.74 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Lachassagne 1891 - Hameau de la Bourlatière -
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Maria (1879 - 1948)
Recensement Lachassagne 1901 - Hameau de la Bourlatière -
Au moment du conseil de révision Philibert DUGELAY exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 15/11/1902.
Il est libéré le 23/09/1905.
Recensement Lachassagne 1906 - Hameau de la Bourlatière -
Fin 1911 il est lapidaire chez PONCET à Trévoux.
Liste électorale Trévoux 1914.
La guerre
Philibert DUGELAY est mobilisé le 2/08/1914 au 15e bataillon de
chasseurs à pied.
Il passe au 5e bataillon de chasseurs à pied le 6/10/1914.
Il est tué le 21/06/1915 à Hilsenfirst.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Lachassagne.
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Historique du 5e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits : Le 19 au soir, le commandant de
la Ire brigade communique l'ordre suivant : Le 20, vers 16 heures, la
brigade attaquera le Bois-en-Brosse. Le commandant Colardelle commandera
cette attaque. »
En conséquence, les 2", 4e, 5e et 6e compagnies se portent sur les
pentes ouest de l'Hilsenfirst.
Les 2e et 6e attaqueront la partie sud du Bois-en-Brosse, la 4e la
partie nord, en liaison à gauche avec les unités du 213e régiment
d'infanterie.
A 14 h. 30 commence la préparation d'artillerie et à 16 h. 30 la 2e
compagnie se porte sur le Bois-en-Brosse qu'elle atteint sans
difficulté, pénétrant environ de 15 mètres à l'intérieur du bois. En
même temps, la compagnie Merklen commence à progresser, la droite en
avant, mais elle est bientôt arrêtée par le feu des mitrailleuses
placées sur les pentes ouest du bois inférieur qui n'ont pas été
atteintes par les tirs de notre artillerie.
Cette compagnie, subissant des pertes sérieuses, s'organise
immédiatement sur le terrain conquis. Sur la droite, la compagnie Muller
est chargée de relier la ligne avec la compagnie Beucler et de flanquer
la lisière est du Bois- en-Brosse. Son entrée en ligne a un heureux
résultat, celui de disperser, par un feu rapide d'infanterie, des
renforts ennemis cherchant à se rassembler pour contre-attaquer la
compagnie Beucler.
La bataille continue jusqu'au soir. Des deux côtés, l'artillerie
effectue des tirs serrés que seule interrompt la nuit.
C'est alors l'entrée en ligne des compagnies en réserve qui organisent
rapidement la position, perçant des boyaux d'accès, creusant des
tranchées de départ, ravitaillant en cartouches les unités en ligne.
Le 21, au jour, le combat
reprend aussi acharné que la veille.
L'ordre est bref : « A tout prix il faut enlever le Bois-en-Brosse ».
Après deux heures d'une préparation d'artillerie violente, les
chasseurs de la compagnie Beucler bondissent en avant, gagnant une
cinquantaine de mètres et s'emparant d'une tranchée ennemie.
Malheureusement, à gauche, la 46 compagnie ne peut déboucher; les
chasseurs sont pris de flanc par un violent tir de mitrailleuses.
A 12 heures, la 6e entre alors en action; une de ses sections renforçant
la 2e compagnie, les autres s'efforçant de gagner du terrain sur la
gauche ; ces dernières subissent des pertes importantes et ne peuvent
gagner qu'une cinquantaine de mètres. L'ennemi, sentant l'importance
pour lui qu'il y a à conserver la crête de l'Hilsenfirst, résiste avec
acharnement. Le commandant Colardelle se porte sur l'emplacement de la
26 compagnie qui peut encore sur sa gauche progresser quelque peu. A ce
moment, une contre-attaque ennemie débouche sur la 2e, bousculant les
premiers éléments. Le commandant, rassemblant aussitôt le gros de la 2e,
lance les chasseurs à l'attaque, lui-même partant à leur tête. Il ne
peut malheureusement pas aller loin, frappé de deux balles en pleine
poitrine, il tombe et succombe peu après. Presqu'au même moment, le
lieutenant adjoint Masson d'Autume est tué en transmettant un ordre.
Néanmoins, l'intervention du commandant n'a pas été inutile; la
contre-attaque ennemie est dispersée, une ligne de tranchées conquise
avec 20 prisonniers. Immédiatement les chasseurs se mettent au travail,
organisant la position, creusant des tranchées et des boyaux. Le
capitaine Muller prend provisoirement le commandement du bataillon.
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