SOMBARDIER Joseph Albert
Ses origines
Joseph Albert SOMBARDIER est né le 15/09/1895 à Chaveyriat au domicile
de Marie PLANCHET Veuve SOMBARDIER.
Son père Joseph avait 30 ans et était domestique à Trévoux.
Sa mère Ernestine Jeanne Léonie née L'HUILIER avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Albert SOMBARDIER mesurait 1.80 m; il avait les cheveux châtain
et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
La fiche matricule de son père Joseph donne le détail des lieux
occupés par la famille :
Après Thiers la famille réside à Trévoux au quartier Montsec.
Recensement Trévoux 1911 - Quartier Montsec -
- Berthe (Marie ?) née à Civry en Montagne au domicile de Sylvestre
Nicolas LHUILIER le 11/10/1893 (Son père était alors valet de chambre à
Trévoux).
Berthe SOMBARDIER se marie à Saint Didier au Mont d'Or le 23/04/1927
avec Pierre BRUNIER; elle décède à Hauteville Lompnes le 3/01/1982.
Au moment du conseil de révision Joseph Albert SOMBARDIER exerçait le métier
de lapidaire.
La guerre
Joseph Albert SOMBARDIER est incorporé le 16/12/1914 au 44e RI.
Il passe au 23e RI le 23/04/1915 puis au 173e RI le 21/08/1916
Il est cité à l'ordre du régiment le 29/12/1916.
Croix de guerre.
Il est tué le 17/03/1917 au bois des Caurières (Meuse).
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Historique du 173e RI |
Dont extraits : Du 17 janvier au 31 mars 1917, le régiment
occupera les secteurs suivants : Secteur de la ferme des Chambrettes, du
17 janvier au 4 février. Secteur du bois des Caurières, du 5 février au
31 mars.
Le séjour sur ces positions est marqué par des bombardements d'une
extrême violence par obus de gros calibre et par torpilles. Des
tentatives journalières sont faites par l'ennemi à la suite de ces
bombardements en vue d'entamer nos lignes. Malgré les pertes subies,
malgré la violence du tir d'artillerie, le régiment les repousse et
maintient intacte notre position. A partir du 31 mars, le régiment, par
périodes successives de quinze jours, occupe le quartier de Louvemont.
Extrait des pertes du 173e RI
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