RAGEAUD
Jean Marius
Ses origines
Jean Marius RAGEAUD est né à Trévoux le 22/03/1886.
Son père Benoit François avait 32 ans et était cafetier.
Sa mère Claudine née CARRY avait 29 ans.
Ses parents se sont mariés à Reyrieux le 15/05/1884.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marius RAGEAUD mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain foncé
et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Trévoux 1901 - Rue du Port -
Recensement Trévoux 1906 - Rue du Port - (Jean Marius est lapidaire
chez Brussin et Meunier).
Au moment du conseil de révision Jean Marius RAGEAUD exerçait le métier
de lapidaire.
Sa mère était décédée le 29/05/1905 à Trévoux.
Il est ajourné en 1907 pour poids et périmètre insuffisants.
Il est incorporé au 2e régiment de dragons à compter du 1/10/1908.
Il passe à la 3e compagnie de cavaliers de remonte le 25/09/1909.
Il est libéré le 25/09/1910.
Recensement Trévoux 1911 - Rue du Port -
Jean Marius RAGEAUD se marie le 22/04/1912 Trévoux avec Louise
Clémence DILLAT demeurant et née à Trévoux le 29/03/1988.
Recensement Trévoux 1921 - Rue du Port - (Louise Clémence DILLAT se
remarie à Trévoux le 14/05/1919 avec Marie Auguste PAGNEUX lapidaire de
profession).
Son père Benoit décède à Trévoux le 2/02/1913.
Jean Marius RAGEAUD et Clémence DILLAT ont eu une fille Marie
Péroline née à Trévoux le 12/08/1913; décédée à Trévoux le 22/10/1972.
La guerre
Jean Marius RAGEAUD est mobilisé le 3/08/1914 au 5e régiment
d'artillerie de campagne.
Il décède de blessures de guerre le 3/03/1916 à Belupt (Meuse).
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5e régiment d'artillerie. |
dont extraits : Le 17 février, le régiment se met en route,
cantonne à Deuxnouds-devant-Beauzée, en repart le 19 pour aller à
Souhesmes, d’où les batteries sont dirigées, pendant la nuit du 23 au 24
février, par un temps très froid et des chemins extrêmement glissants,
sur les bois de Lambechamp, qu’elles atteignent avant le jour.
Le sous-lieutenant CLERGET-GURNAUD est mortellement frappé sur la
position.
Dans la matinée du 29, elles prennent position : les deux premiers
groupes à la cote 309, au nord-ouest de Motteville, en deuxième ligne.
Le 3e groupe plus au nord, à la cote 304, où il eut à souffrir des
effets de violents tirs de l’artillerie ennemie. Le régiment allait
prendre part à de dures opérations défensives dans le secteur des Bois
Bourrus et fort de Marre. Le 26 février, le 2e groupe change
d’emplacement et prend position au sud de la route du fort de Choiseul ;
le 27, le 1er groupe va s’installer dans le Bois Bourrus. De ces
positions, les batteries exécutent de nombreux tirs pour enrayer de
fréquentes et violentes attaques ennemies dans la région de Forges, du
bois des Corbeaux et du bois de Cumières principalement.
Extrait registre des décès Trévoux 1918 n° 51. |