CHARLET Jean Claude
Ses origines
Jules Marius BARDIN est né à Pierre Bénite chemin de la Lone le
26/12/1882.
Son père Pierre avait 29 ans et était charcutier.
Sa mère Victorine née BERGERON avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules Marius BARDIN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux noir et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Jules Marius BARDIN avait des frères et soeurs dont :
- Jean né à Saint Genis Laval le 21/07/1879; s'installe à Trévoux
fin 1910; a été fait prisonnier le 28/05/1918; rapatrié le 20/12/1918.
- Elisa née à Saint Genis Laval le 19/09/1880; mariée à Reyrieux le
2/12/1897 avec Jean Marie SAIVE.
Au moment du conseil de révision Jules Marius BARDIN exerçait le métier
d'employé à Lyon.
Ses parents demeuraient alors à Saint Didier de Formans.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 4e régiment d'infanterie coloniale le 14/11/1903.
Il passe au 22e régiment d'infanterie coloniale le 19/01/1904.
Il est libéré le 18/09/1904.
Jules Marius BARDIN réside ensuite à :
- Lyon au 7 montée Saint Barthélémy (1905).
- Lyon au 1 Quai Claude Bernard (1905)
- Lyon au 16 quai de la Guillotière (1907)
- Lyon au 87 cours Gambetta (1907).
Jules Marius BARDIN se marie à Bron le 13/07/1907 avec Hélène Joséphine
DUFOUR née à Lyon le 29/04/1882.
Recensement Lyon 1911 - 87 cours Gambetta -
Liste électorale Trévoux 1914. (Son père et son frère résident à
Trévoux).
La guerre
Jules Marius BARDIN est mobilisé le 12/08/1914 au 5e régiment
d'infanterie coloniale.
Il est nommé caporal le 11/12/1914 puis sergent le 5/03/1915.
Il est tué le 11/08/1915 au bois de la Gruerie (Marne).
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Historique du 5e régiment d'infanterie coloniale. |
dont extraits : Le 11 août, à 2 heures du matin,
l'ennemi exécute un violent bombardement sur nos positions et fait
sauter quelques mines, dont l'une ensevelit une section entière de la 8e
compagnie et une mitrailleuse ; un deuxième pièce est écrasée par un
minen.
Vers 6 heures, l'attaque allemande se déclenche en vagues profondes et
denses. Par suite des lourdes pertes subies et de la destruction presque
complète des mitrailleuses, la droite du 2e bataillon se replie sur la
troisième ligne; le 1er bataillon se maintient par îlots. Mais, vers 11
heures, le 2e bataillon, renforcé par une compagnie de réserve,
contre-attaque résolument par le flanc et parvient à rejeter l'ennemi de
presque, toutes les positions qu'il avait momentanément occupées.
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