Trévoux (Accueil) ALBAN Jean Louis |
PONCET Charles
Signalement
Sa vie avant la guerre
La guerre
Dont extraits : Malgré cela, le 20 septembre à 16 h 12,
impatientes, les premières vagues s’élancent, elles n’ont pu attendre
l’heure fixée, qui était 16 h 15. Immédiatement, la première ligne est
occupée et les prisonniers commencent à affluer ; le soir, on en
comptera 103 dont plusieurs officiers. Cependant, comme toujours, des
mitrailleuses se dévoilent et fauchent dans les rangs de nos soldats :
malgré tout, ils avancent encore, mais peu après ils sont obligés de
s’arrêter, ils ne sont plus assez ! Des chiffres encore seront plus
éloquents que toutes les phrases. La conquête de la crête Fleury
Thiaumont nous coûtait
366 tués et blessés ! Encore quelques jours de repos dans la région de
Sermaize, puis c’est encore une fois Verdun. A Douaumont, les coloniaux
viennent d’avancer (24 août 1916) ; la 7e division vient ensuite pour «
tenir le secteur ». Après une marche exténuante de 5 heures pour faire 5
kilomètres sous les marmites, dans la boue jusqu’aux genoux, après une
traversée du fort qu’il faut faire par un couloir dans lequel on a de
l’eau jusqu’au ventre, c’est l’arrivée dans les trous d’obus « jointifs
», puis, pendant trois jours, c’est un arrosage continuel de balles,
d’obus ; c’est le stationnement pendant trois jours dans la boue de
Verdun, sans manger et sans boire ! C’est encore 170 hommes que nous
prend Douaumont, plus que les pertes de la division coloniale qui a pris
le fort !! |