Trévoux
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PONCET Charles


Ses origines


Charles PONCET est né le 9/06/1896  Trévoux.
Son père Louis avait 24 ans et était lapidaire.
Sa mère Catherine née BERNARD avait 25 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles PONCET mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Trévoux 1901 - Rue de l'hôpital -



Recensement Trévoux 1906 - Grande rue - (Sa mère est décédée à Trévoux le 20/11/1899; son père se remarie à Trévoux le 27/04/1904 avec Marie Florine BERTHIER divorcée de Pierre AUDARD demeurant à Trévoux et née à Arcans Saint Vallier en Haute Loire le 20/04/1873).


Recensement Trévoux 1911 - Rue de l'herberie -


Trévoux liste électorale 1914.


Au moment du conseil de révision Charles PONCET exerçait le métier de lapidaire à Rai (Orne).

Charles PONCET se marie le 11/03/1915 à Laigle (Orne) avec Blanche BELLON.


Rai - Orne -

La guerre

Charles PONCET est incorporé le 8/04/1915 au 5e régiment d'infanterie.
Il passe au 36e RI le 3/12/1915 puis au 102e RI le 26/09/1916.
Il est tué à Thiaumont le 31/10/1916.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Fleury-devant-Douaumont (Meuse) tombe : Tombe 2586.

Historique du 102e RI

Dont extraits : Malgré cela, le 20 septembre à 16 h 12, impatientes, les premières vagues s’élancent, elles n’ont pu attendre l’heure fixée, qui était 16 h 15. Immédiatement, la première ligne est occupée et les prisonniers commencent à affluer ; le soir, on en comptera 103 dont plusieurs officiers. Cependant, comme toujours, des mitrailleuses se dévoilent et fauchent dans les rangs de nos soldats : malgré tout, ils avancent encore, mais peu après ils sont obligés de s’arrêter, ils ne sont plus assez ! Des chiffres encore seront plus éloquents que toutes les phrases. La conquête de la crête Fleury Thiaumont nous coûtait 366 tués et blessés ! Encore quelques jours de repos dans la région de Sermaize, puis c’est encore une fois Verdun. A Douaumont, les coloniaux viennent d’avancer (24 août 1916) ; la 7e division vient ensuite pour « tenir le secteur ». Après une marche exténuante de 5 heures pour faire 5 kilomètres sous les marmites, dans la boue jusqu’aux genoux, après une traversée du fort qu’il faut faire par un couloir dans lequel on a de l’eau jusqu’au ventre, c’est l’arrivée dans les trous d’obus « jointifs », puis, pendant trois jours, c’est un arrosage continuel de balles, d’obus ; c’est le stationnement pendant trois jours dans la boue de Verdun, sans manger et sans boire ! C’est encore 170 hommes que nous prend Douaumont, plus que les pertes de la division coloniale qui a pris le fort !!


Extrait des pertes du régiment