Trévoux
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ROBERT René Nicolas


Ses origines

René Nicolas ROBERT est né le 14/06/1881 à Louhans au faubourg des Bordes.
Son père Charles Alexandre avait 36 ans et était gardien chef  la Maison d'arrêt.
Sa mère Victorine Eugénie née JACOTOT avait 25 ans.
René Nicolas et Paul Eugène ROBERT étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
René Nicolas ROBERT mesurait 1.59 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Trévoux 1896 - Quartier Préonde -

 - Alexandrine née à Louhans en 1878; mariée le 29 mai 1905 à Trévoux avec Jean Antonin GOUPILLE né le 17 mai 1873 à Archiac Charente Maritime.
 - Joseph Alexandre né à Trévoux le 9/08/1895; marié le 10/02/1920 à Trévoux avec Anne Marie Joséphine COSTE; décédé  Paris 12e le 16/01/1971.
 - Georges Emile Marius né à Trévoux le 14/06/1898; marié  à Tossiat (Ain) le 16/04/1921 avec Marcelle Marie Catherine DUPERRIER; décédé le 19/05/1974 à Tossiat.





Au moment du conseil de révision René Nicolas ROBERT exerçait le métier de bourrelier.
Il est classé services auxiliaires en raison d'une cicatrice très étendue et adhérente au bras droit.
Sa mère décède le 8/08/1905 à Trévoux.


Recensement Trévoux 1906 - Quartier Préonde -



Recensement Trévoux 1911 - Rue du Palais -


Liste électorale Trévoux 1914.

René Nicolas ROBERT était célibataire.
 

La guerre

René Nicolas ROBERT est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le18/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 28/11/1914.
Il passe au 148e RI 6e compagnie le 26/06/1915.
Il disparait le 10/12/1915 à Kovanec (Serbie).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal le 31/05/1921.

Historique du 148e RI

dont extraits : Le 6, à 22 heures, le 3e Bataillon, par une marche de nuit épuisante sur des sentiers de montagne, atteignait la région de Kovanec pour barrer à l’Ouest du Vandar la vallée du Kojinskoderesi. Le 1er Bataillon le rejoignit le 7 au matin laissant deux Compagnies pour garder les hauteurs entre Smokvica et la Petrovska. Ce même jour, vers 16 heures, le 2e bataillon allait renforcer vers Miletkovo le bataillon Ollivier, du 45e régiment d’infanterie, qui venait d’être attaqué sur la Petrovska.
Le 8 décembre, le contact s’établit partout sur le nouveau front. L’ennemi, pour reconnaitre nos positions, s’approchait des compagnies Béna et Monnier, près de Smokvia, et s’établissait dans la vallée en face des positions du 3e bataillon. Une fusillade intense s’engageait entre les Bulgares et nos troupes. Le sous-lieutenant Gardinier, envoyé sur Gabres avec 20 hommes pour recueillir des renseignements sur les forces adverses, était blessé et perdait quelques hommes sans avoir pu remplir sa mission. Le 19 décembre, l’ennemi s’attaquait au 2e bataillon place près de Mi1etkovo. Toute la journée, nous subîmes un feu violent de mousqueterie et d’artil1erie. Une pièce lourde, vraisemblablement amenée par voie ferrée, acheva de donner à l’ennemi la supériorité du feu. Dans la nuit, le 2e bataillon se décrocha avec des pertes minimes et vint prendre position plus au sud, derrière le front des 1er et 3e bataillons.
Le 11 décembre, ces deux bataillons étaient attaqués à leur tour. Depuis plusieurs jours, des troupes bulgares avaient été aperçues sur les hauteurs dominant notre flanc gauche.
Dès le début de 1’attaque du 11 décembre, un bataillon du 284e régiment d’infanterie fut envoyé dans cette direction pour protéger notre aile. Par suite des difficultés du terrain, il n’exécuta son mouvement que très lentement. A mi-chemin, de tir ennemi enraya définitivement son avance. Pendant ce temps, le 3e batail1on, attaqué de front et de flanc, avait dû céder du terrain vers Kovanec et découvrait ainsi le flanc 'u 1er bataillon (capitaine Boitel), qui demeura dans cette position critique jusqu’au soir. Les deux bataillons engagés perdirent une trentaine d’hommes, dont seulement 2 disparus. A 22 heures, la retraite reprit sur Negorci et Gievgueli, où l’on arriva le 12 décembre à 1’aube. Le capitaine Boitel est alors chargé, avec deux compagnies de son bataillon et une compagnie du 284e régiment d’infanterie, de former un bataillon provisoire our protéger le repli d’un bataillon du 284e venant de Mojina. Les deux autres compagnies (2e et 4e ) passent sous 1es ordres d’un chef de batail1on du 284e et sont renvoyées à Gurincet. Elles rejoignent Gievgueli vers 14 heures 30. Une heure après arrivait le dernier bataillon du 284e , poursuivi de très près par l’ennemi qui 1e prenait en flanc avec des mitrailleuses. Le bataillon provisoire Boitel placé sur les hauteurs à l’ouest de Gievguéli, couvre son mouvement, puis se met en marche à son tour pour franchir le Vardar. En traversant Gievguéli, i1 essuie un feu nourri exécuté par des fractions bulgares qui ont déjà pénétré dans la ville et par les habitants qui tirent des maisons. Des mitrai11euses battent le pont sur le Vardar et le rendent infranchissable. Le repli s’exécute alors sur la rive droite du fleuve le long de la voie ferrée Gievguéli Gumendzé, ou se trouve un .autre pont en territoire grec. C’est là que le bataillon Boitel repassa 1e Vardar pour rejoindre le gros du régiment. Pendant que se livrait ce dernier combat, les 2e et 3e bataillons passés le matin à l’aube sur la rive gauche, se dirigèrent sur Ardzan (en territoire grec). Les Bulgares, pour des raisons mal connues, ne poursuivirent pas au-delà de la frontière serbe. Apres une courte période d’incertitude, le 148e régiment d’infanterie se mit en route le 15 décembre pour la région de Sa1onique. Les derniers jours de la campagne de Serbie avaient été favorisés par un très beau temps. En plein mois de décembre, sur les hauteurs de Kovanec et de Miletkovo, le soleil était tiède, presque printanier. Le 15 décembre, la pluie se mit à tomber.