PERRIN Pierre Joseph
Ses origines
Pierre Joseph PERRIN est né le 18/04/1885 à Saint Hostien au hameau de
Pradeaux.
Son père Jean Pierre avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née RICHAUD avait 33 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Joseph PERRIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Hostien 1886 - Pradeaux -
- Jean Baptiste né à Saint Hostien le 19/11/1881;
tué le 29/09/1916 à Cléry (Somme).
Au moment du conseil de révision Pierre Joseph PERRIN exerçait le métier
de cultivateur à Saint Hostien.
Son père était décédé le 28/05/1893.
Il est classé service auxiliaire en raison de l'incurvation partielle de
l'index droit.
Il est incorporé au 17e bataillon d'artillerie le 8/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Pierre Joseph PERRIN arrive à Trévoux début 1913.
Il se marie à Trévoux le 15/07/1913 avec Clotilde ROLLAND veuve
de Eugène ROUX LEVRAT garde malade demeurant à Trévoux et née à
Savigneux le 1/03/1882.
Liste électorale Trévoux 1913.
Le couple aura une fille Louise Germaine née à Trévoux Grande rue le
8/06/1914; mariée à Trévoux le 27/10/1950 avec Jean Louis François
GAUTHIER; décédée à Villefranche le 12/08/1976.
Recensement Trévoux 1921 - Grande rue Sud -
La guerre
Pierre Joseph PERRIN est classé service armé par la commission spéciale
du 16/12/1914.
Il est affecté au 86e RI le 4/01/1915.
Il passe au 8e régiment d'infanterie coloniale le 16/11/1915.
Il passe au 56e régiment d'infanterie coloniale 2e compagnie le
18/12/1915.
Il est tué le 29/10/1916 à 15 h à Kenali (Serbie).
Son nom et celui de son frère figurent sur le monument aux morts de
Saint Hostien.
Monument aux morts de Saint Hostien.
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Historique du 56e régiment d'infanterie coloniale |
Le 10 août lorsque se déclenche l'offensive bulgare, le 56e est
envoyé en première ligne dans la région de Dobrovika. Du 17 au 20 août,
il participa à la sanglante contre-offensive française au cours de
laquelle le village de Dolzeli est pris et repris trois fois à l'arme
blanche. A la suite de cette pénible affaire il est renvoyé à l'arrière,
reconstitué par des renforts venus de France, puis envoyé dans la région
d'Ostrovo, où il reste jusqu'en octobre. Il reparaît en première ligne
le 21 octobre dans la région de Brod (ravin de Kremia). Le 14 novembre,
il participe à la sanglante attaque de
Kenali aussi coûteuse
pour lui que celle de Dolzeli.
Lors de la Première Guerre mondiale eurent lieu des combats sur la
ligne fortifiée de Kenali, aujourd'hui Kremenista pour la libération de
Bitola par les armées alliées. |