Trévoux
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GENILLON Ennemond


Ses origines


Ennemond GENILLON est né le 18/11/1891 à Villars les Dombes route de Lyon.
Son père François avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née ESCOFFIER avait 16 ans.
Ses parents se sont mariés le 23/05/1891 à Villars les Dombes.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ennemond GENILLON mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Didier de Formans 1906 - Bertaud -


Recensement Trévoux 1911 - Chantegrillet -

 - Marie née à Saint Jean de Thurigneux le 7/06/1896; mariée à Lyon 3e le 26/04/1919 avec Voltaire Adrien MATHIOT.
 - Maria née à Saint Didier de Formans le 19/08/1899; mariée à Trévoux le 11/12/1919 avec Charles Joseph CHARNARD; remariée à Lyon le 20/02/1947 avec RENE Joanny (?).
 - Jean François né à Saint Didier de Formans le 19/01/1904; marié à Chenay le Chatel (Saône et Loire) le 8/02/1928 avec Antonia Julia DECLOITRE.
 - François Noel Marie né à Saint Didier de Formans le 25/12/1905.

Au moment du conseil de révision Ennemond GENILLON exerçait le métier de lapidaire.
Il a obtenu le brevet spécial d'aptitude militaire le 18/07/1912 (infanterie).
Il est incorporé le 1/10/1912 au 44e RI 7e compagnie.
 

La guerre

Ennemond GENILLON est tué à Bouillancy le 9/09/1914.

Historique du 44e RI

Dont extraits : Au moment où les organisations allemandes cèdent, le 44e est appelé vers Bouillancy ; c'est là que la division porte tout son effort. En plein combat, le régiment prend sa place, s'engage aussitôt et chasse les Allemands du village un instant réoccupé par eux. Les 7, 8 et 9 septembre, ont lieu les durs combats dont devait dépendre le sort du pays. En vain, en ces jours sans repos, en ces nuits sans sommeil, pendant lesquels, poitrine contre poitrine, luttent deux adversaires également acharnés, chercherait-on un fait d'armes isolé. Conscients de la grandeur de leur rôle et de leur responsabilité devant l'histoire, les hommes du 44e se battent contre un ennemi sans cesse renforcé, sous le feu d'une artillerie formidable, malgré la soif, malgré la faim, car tout ravitaillement est devenu impossible ; tous se battent mus par cette seule idée : Vaincre ; et, dans l'excitation du combat, chacun est devenu un héros. Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait accompli.


Bouillancy.