BACON Henri
Ses origines
Henri BACON est né à Trévoux le 26/09/1886.
Son père Joseph avait 31 ans et était charcutier.
Sa mère Jeanne Marie née ARCHAMBEAUD avait 34 ans.
Henri et Pierre Paul BACON étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri BACON mesurait 1.65 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Trévoux 1896 - Grande rue - (Paule par erreur au lieu
de Paul).
- Paul né le 12/12/1882; marié le 19/10/1908 à
Belleville avec Julie Anne JUVANON; décédé à l'hôpital Desgenettes à
Lyon le 11/01/1919.
- Victor né à Trévoux le 2/11/1883; marié à Quincié (Rhône) à le
30/09/1909 avec Marie Laurence DUVERNAY; décédé le 16/03/1967 à
Villeurbanne.
- Joseph né à Trévoux le 20/11/1884; marié le 19/02/1912 à Belleville avec
Marguerite JUVANON.
Recensement Trévoux 1901 - Grande rue -
Recensement Trévoux 1906 - Grande rue -
Au moment du conseil de révision Henri BACON exerçait le métier de
charcutier.
Il est incorporé au 60e RI le 8/10/1907.
Il est nommé caporal le 25/09/1908.
Il est libéré le 25/09/1909.
Sa mère était décédée le 2/03/1908 à Trévoux.
Liste électorale Trévoux 1910.
Recensement Trévoux 1911 - Grande rue -
Liste électorale Trévoux 1914.
Henri BACON était célibataire.
La guerre
Henri BACON est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI 21e compagnie.
Il est nommé sergent fourrier le 1/09/1914.
Il est tué le 5/09/1914 à 8 h du matin à Rehainviller.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Friscati à Vitrimont (Meurthe et Moselle) Tombe
719.
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Historique du 223e RI |
Dont extraits : Le 4 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET vient
prendre le commandement du Régiment et le soir du même jour, par un
combat de nuit, l’ennemi réussit à s’emparer de
Rehainviller, mais ne
pousse pas plus loin. Le bataillon DUCREST se replie sur Mortagne, sauf
la 20e compagnie (compagnie BERTHELOT), qui se maintient à la Tuilerie,
à 200 mètres de Rehainviller.
Le 5 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET, avec un groupement de
quatre compagnies du 223e (bataillon JUILLET) et de deux compagnies du
333e , attaque Rehainviller, le bataillon VIDAL tient les tranchées de
Mortagne. L’attaque arrive jusqu’à la Tuilerie, mais ne peut déboucher
en raison des feux d’infanterie très denses partant de la lisière de
Rehainviller. Les pertes sont sévères, trois officiers tués : commandant
JUILLET, lieutenant BOLTZ, sous-lieutenant LENEVEU et le porte-drapeau
mortellement blessé, lieutenant FUMEY. Le drapeau reçoit plusieurs
éclats d’obus. Plus de deux cents hommes tués, blessés ou disparus.
JMO du 223e RI
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